¤¤¤ CATHEDRALE DE LANGRES ET HOSTEL DIEU - CHAMPAGNE ¤¤¤

Guiguil51


Le Texte que je m’en vais vous lire, provient d’un enssemble que l’on appelle la Pré-Histoire. C’est un texte présentant le péché de l’Acédie. Je Vous demande de toujours concerver à l’esprit l’image d’Oanylone, souvenez-vous d’Oanylone, la ville pécheresse.
Je vais à présent vous lire ce texte.

Guiguil ouvrit son livre et commença la lecture du passage choisi ce jourd’hui.

Citation:

La société des hommes et des femmes était belle et raffinée. Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle. De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir. Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie. Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter. Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte. Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu. Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Ce texte, invite à la réflexion sur le travail. Ainsi donc, Ce texte montre à quel point l’homme aime à rendre plus douce sa vie, que ce soit par des avancées en science, ou en délaissant certaines choses pourtant indispensables. Le texte commence par nous présenter, des avancées dans l’agriculture, l’artisanat, la culture, dont nous bénéficions toujours. Nous voyons ici, une fois de plus, que la Créature sans nom utilise afin de nous mettre sur le chemin du péché toute sa force. Je sais que les Joinvillois sont travailleurs et volontaires. Mais ne vous laissez pas entraîner dans le péché. Nous avons suffisamment à faire pour ne point nous ennuyer. Joinville accueil tous les jours de nouveaux vagabonds, je vous invite donc à leur porter vostre soutien par exemple, priez pour témoigner vostre ferveur au Seigneur.

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Estoile



EStoile pénétra dans la magnifique cathédrale de Langres , en détailla la signification de chaque vitraux hauts en couleurs et si bien explicitée pour une Diaconesse avisé à cette lecture spéciale.
Elle observa aussi le détail des clés d'ogives qui s'enchevêtraient merveilleusement bien entre elles , regarda les fleurs de Lys emblème de la Famille Royale de France ornant chaque pilier porteur et s'assit enfin sur un banc à droite de la nef centrale pour écouter la messe dominicale.

Elle se recueillit quelques instants et faisant suite au début de l'office célébré par l'esclésiastique , la Dame de Saint Ursin récita l'acte de confession en y mettant tout son coeur comme pour se laver des forts nombreux péchés commis dans une seule semaine car on pouvait être une personne d'église ou assimilée comme elle et en comettre de nombreux ; sa fonction ne la protégeant pas plus que cela des tentations de la bête sans nom qu'elle appelait le malin !

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Ainsi soit-il !

Forte de sa foi elle continua en prière en enchainant avce le Credo rédempteur :


Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

Ainsi soit-il !

Elle écouta avce attention la lecture du passage pris dans le livre des vertus et acquiesa de la tête en regardant l'officiant car il était bien évident que le travail était très bénéfique et à la communauté des uns et des autres car il apportait un revenu d'argent et permettait aussi à la solidarité de porter ses fruits en stimulant fortement l'entraide qui allait de pair avec !
IL était aussi d'un grand secours pour un genre de lavage de l'esprit car ainsi occupé sles journaliers et autres villageois ne pensaitent pas à mal.

Aussi quant le prêtre dit à sa façon que l'esprit ne pouvait s'élever que d'une certaine manière , les pensées d'EStoile firent communion avce les siennes.
Ensuite la messe continua son déroulement ordinaire , la Diaconnesse de Bayeux communia avec tout le monde , eut beaucoup de pensées chaleureuses pour ses ami(e)s et familles laissés à Bayeux et dans d'autres villes normandes !

Elle eut aussi une pensée d'amitié immense pour ses frères et soeurs du Temple qui l'accompagnaient en mission et qui étaient si solidaires entre-eux , puis .... elle fit une dernière prière personnelle dédiée à une personne en particulier et s'en alla quitter le lieu saint non sans avoir exécuter une génuflexion au prélable en remerciement de ce jour dominical si béni par la présence du Très Haut à ses ,et , leurs côtés !


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Agesisel




En sortant de la messe, les fidèles aristotéliciens pouvaient voir, si ils tournaient la tête, un cul-terreux adossé contre le mur, près de la lourde porte en bois de la maison du Très Haut, tendant la main en avant pour mendier. Habituellement, ils le remarqueraient avant même de sortir car ils verraient toutes les personnes devant dévié sur le côté pour éviter un va-nu-pieds qui leur sauterait sur les pieds en criant "Une pièce ! Je vous en prie ! J'ai 1 femme et 13 enfants !". Les dames en robe avec leur chapeau assorti auraient alors hurlé de peur devant cette immondice, tandis que leurs époux, chaussés sur leur 31, les auraient tiré en arrière, laissant un ou deux miliciens zélés rouer de coups ce pauvre hère qui cherchait juste de la nourriture pour lui et sa -existante ?- famille.

Ou alors, les villageois étant tellement généreux et riches, ils l'auraient aidé à se relever en lui souriant gentillement, et lui auraient conseillé d'aller travailler à la mine, en lui assurant que là-bas, on ne donnait pas de coups de fouet et qu'il n'y avait jamais d'éboulement sur les mineurs. Le mendiant serait alors parti avec un sourire aux lèvres en direction de la mine la plus proche, serait devenu 2 semaines plus tard un honnête paysan qui vendrait ses récoltes sur le marché, et il saluerait les gens qui l'avaient aidé quand il était dans la misère.

Mais là, c'était un autre cas de figure. Le pauvre ne sautait pas aux pieds des gens, il était assis à même le sol, au pied du mur de l'église, près de la porte en bois massif, la main tendue, immobile comme une statue, les jambes recroquevillaient contre lui-même. Si ses yeux noirs et vide de toute émotion ne fixaient pas les gens qui passaient par là, on aurait cru qu'il était mort. D'ailleurs, il aurait eu le même résultat, puisque son regard inquiétant faisait apparemment fuir les gens. Personne n'osait s'approcher de lui pour lui donner une pièce, par contre, ils semblaient aimer se regrouper en petits cercles et jeter des regards furtifs vers lui, pour murmurer à leurs voisins "Regardez sa peau : elle est blanche comme du lait ! C'est un vampire ?! Appelez l'Inquisition !!". Mais Agesisel s'en moquait, il continuait de regarder les gens qui descendaient les marches de l'église, attendant que l'un d'eux lui donne quelque chose.

Malgré les apparences, dans sa tête, c'était très actif. Il repensait à cette lettre qu'on lui a donné, signée par un nom étrange et imprononçable. Quel poste il occupait déjà ? Ah oui, tribun. Il parlait d'adaptation et d'intégration, et il comprenait pourquoi maintenant. Les riches étaient hautains avec les pauvres, ça a toujours été ainsi, et le sera toujours. En plus de cela, ils avaient un étrange langage. Dans la lettre, l'homme parlait de "niveau 0" et de "points de réputations". C'est quoi encore cette invention ? Il faudra penser à demander.

Le jeune homme lança un regard autour de lui. Il croisait quelque fois des regards intrigués, apeurés, haineux ou compatissants. Mais aucun généreux et intrépide donateur pour s'approcher de la curiosité qu'il était. Était-ce vraiment une bonne idée d'écouter ce conseil : "Afin d'atteindre la barre de points d'expérience requise, il vous sera utile d'aller à l'église pour inspirer la confiance" ? Et puis, c'est quoi cette barre d'expérience ? Ils sont vraiment compliqués ces citadins. C'est peut être pour ça qu'il propose un parrain ou une marraine, c'est si compliqué que ça la vie dans un village ? Heureusement, ils n'ont pas l'air avare, eux au moins, puisqu'ils offrent une miche de pain si on va se présenter dans une "hall", puis en envoyant un pigeon au maire. Ne parlant pas anglais, il voyait mal ce qu'était cette "hall", et il était trop pauvre pour se payer un pigeon. Tant pis, si il voit une dame avec un plus grand chapeau que les autres, il saura que c'est elle qui dirige la ville.

Estoile



Une fois la messe dominicale terminée , Estoile se dirigea vers la sortie et le vit , là allongé à terre tel un gisant de pierre si ce n'est qu'affleurait sous le mince tissu qui le recouvrait l'amplitude de sa respiration qui lui fit de suite et immédiatement penser que la faucheuse n'allait pas encore l'amener avce elle !

Elle s'approcha, regarda son visage et vit ses yeux hagards levés vers le ciel comme un apel aux anges , tels uen démisson à avie trop lourde sans doute . Ses pupilles peu réactives l'étaient encore suffisamment?,
pourtant .

EStoile D'ESqualybur , Diaconesse de Bayeux en Normandie , Dame de Saint Ursin Du Mont Saint Michel et Templière d'Arsitote qui était allée jusqu'en Limousin pour sogner les pestiférés victimes d'une immense épidémie au début de l'An de Grâce 1457, n'ignora pas l'homme abbatu et luttant contre la mort envers et contre tous ... elle n'eut donc aucun problème à entrer en contact avec lui . Elle s'agenouilla à terre , prit son mouchoir brodé , essuya , les gouttes de sueur que procurait la fièvre dans ses états oh combien inconfortables de langueur incertaine où l'organisme défaillant essayait vaille que vaille de reprendre le dessus afin que la vie gagne face à la mort qui elle attendait à sa porte comme s'il avait une victoire à remportée.

La vie , la mort , qu'était-on d'autre en ce bas monde qui faisait la part belle à certains parce qu'ils avaient dans leur escarcelle ou caché dans
leur coffre et autres endroits plus secrets encore , bien plus d'écus que d'autres. Ecus parfois amassés d'ailleurs soit par dessous de table , soit par truchements ou alliances politiques dûment voulues afin de réunir des biens qu'on se partageaient ensuite à qui mieux , mieux s,,,, d'ailleurs , il va de soit que TOUT était calculé par avance .... il y avait et aurait eu tant à dire à ce sujet vaste de surcroit car elle en avait déjà tant entendu; elle en avait même parlé dans ses sermonts dominicaux afin de faire réagir ses ouialles et que même ces jours là elle tapait très bruyamment du poingt maintes fois sur le bois de chêne de la chair ou elle officiait.

Sagement , ils l'avaient écoutée, les Bayeusiens et étaient TOUS sortis têtes basses de l'Eglise de l'Amitié sur L'Aure à Bayeux . Il va sans dire que ces jours là aussi,ils avaient été généreux et que la quête très onéreuse avaient ensuite été reversée pour l'hopital alors en construction.

POURQUOI FALLAIT-IL SANS CESSE EN PASSER PAR DE TELLES DIATRIBES POUR ETRE ENTENDUE ??? ... afin que chacun ne soit pas égoiste face à son prochain.

EStoile avait horreur de l'injsutice et de l'hypocrysie , cela en était même son cheval de bataille permament et elle le faisait savoir le plus souvent qu'occasion lui en était donnée !

MAIS malgré ses nombreuses actions , le naturel human revenant vite au galop , il restait toujours la masse des plus pauvres , des plus démunis qui ne possédaient rien si ce n'est cette lucidité intrinsèque leur tête pour réfléchir , alors pour avoir entendu maintes fois leurs confidences et doléances , elle savait aussi qu'ils n'en pensaient pas moins pour autant ......... bien au contraire , pour elle ils étaient les anges de Dieu car ses points de réaction qu'en signe lr TRès-Haut donnaient à voir aux plus riches pour les exhorter à plus de compassion envers leurs compatriotes, voisins ect .... il est des fois où pour une parole , un acte , le riche pouvait grâce à ses accointance plus haute , décider d'un coup d'une seul que vous n'étiez plus rien et ainsi réduire à néant le si peu que vous aviez réussi à être ; ainsi en était la vie en 1457 partout et se voiler les yeux était bien plus facile que de regarder la vérité en face. Preuve en était encore de cet homme épuisé qui gisait à terre.
Réduits à l'état de pauvre hyères , de ceux que l'on ne regardaient même plus car ils faisaient comme honte à celui ou celle qui s'était élévé .... PFFFFFFFFFFFFFFFFFFFFF ...... comme si en s'élevant , il fallait renier ses origines, miséricorde car l'oubli leurs étaient si facile ... aussi l'ignorance de leur prochain reprenait le dessus car il était alors plus facile de regarder devant soi et de passer son chemin que de s'abaisser à aider un être plus faible qui soit dans un réel besoin d'être ainsi secouru rapidement , urgeament !
Cet acte non de bravoure mais de soidarité et d'humanité pure ,d'altruisme voir d'abnégation de soi même était plus que nécessaire car sinon il en allait vite , trop vite de la perte d'une vie qui n'avait rien demander d'autre que de justement continuer à être et ne le pouvait plus dorénavant étant arrivée au bout d'elle même car ayant épuisée toutes les ressources vitales dont elle disposaot encore;

Estoile se rapellait toujours d'où elle venait , elle s'était élévée , était devenue même une Dame insérée dasn la noblesse de son pays n
Normand , aimée et reconnue de tous !
Etait-ce du à sa fonction de Diaconesse , mais ce matin là , le jour du Seigneur qui plus est , elle ne put le laisser ainsi et s'enfoncer jusqu''où il ne reviendrai plus jamais si elle n'agissait pas rapidement.
Son heure de départ pour l'Acadie(paradis) n'était PAS ENCORE venue puisqu'Arsitote dans sa bonté suprême avait voulu qu'il fut ce matin là, sur son chemin à elle l'EStoile scintillante de Bayeux , ville Enchanteresse de l'Amour et ed l'Ivresse car telle en était la devise justifiée.
Abaissée jusqu'à lui , Saint Ursin entrouvit son haillon de chemise puante et écouta les faibles battement de son coeur ; elle lui releva alors la tête quelle cueillit au creux de son bras gauche , se saisit de la sa fiole de calva qu'elle avait toujours sur elle en tant que Normande élévée à cet élixir de jouvence et l'amena précautioneusement aux lévres du mendiant , puis en versa quelques gouttes mais pas trop car il fallait y aller doucement quant même !

Se faisant elle pria comme pour réclamer l'aide du Très -Haut invoquant tour à Tour ses accoltes de première qu'étaient Arsitote et Christos et d'une voix forte , ferme et bien pesée, lança à la cantonnade :

Qu'on m'apporte de l'eau sur l'heure et une civière siouplait car cet homme est malade , pressez vous !

Elle ne savait si elle serait entendue , n'habitant pas cette région et ne connaissant que peu de monde mise à part ses frères et soeurs templiers et évidement sur le moment ne distingua même pas le visage de l'un deux ???

L'homme semblait peu réacif encore , aussi elle referma sa main , doigts serrés et appuya là fermement en frottant le sternum de l'homme comme si elle voulait enfoncer cette main dans sa cage thoracique , afin qu'il réagisse ... normalement il devait crier ,voir sauter ou au moins manifester un grognement de douleur , un signe de vie quoiiiiiiiiiiii , même le plus faible soit-il ??? ..... au demeurant , pour le commun des mortels en bonne santé ce geste étant plus qu'insuportable . S'il l'homme gisant ne réagissait pas à celui-là , il faudrait alors en employer d'autres et surtout qu'elle agisse autrement ; ça elle savait faire .... mais lui laissant du temps , elle attendit encore , avant que de recommencer plus avant
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Agesisel



La messe était finie, certaines personnes rentrées directement chez elles, et le soleil tapait fort sur le mendiant qui pensait à aller boire dans l'abreuvoir des chevaux. Personne ne lui donnerait quoi que ce soit, ce n'était pas la peine d'insister. Agesisel rompit la position qu'il tenait depuis plusieurs dizaines de minutes, et s'allongea doucement, tel un chaton. Il avait l'intention de prendre un bain de soleil, pour que sa peau devienne bronzée, comme celle des paysans. Jusqu'à maintenant, ça n'avait pas marché, mais aujourd'hui était le jour du Très Haut.

Ses paupières se fermèrent, doucement, sur ses yeux vitreux. Son corps se laissait bercer par le faible vent de l'été, et par les rayons du soleil. Tout cela sous les yeux des bedeaux qui étaient resté pour l'observer, telle une bête en cage. Mais la détente ne dura pas, il sentit quelqu'un approcher. Un milicien qui allait le réveiller à coups de botte dans les côtes pour lui dire que puisqu'il n'a pas de quoi payer l'hôtel, il va dormir en prison ? Ce serait étonnant, Langres n'est pas une capitale aux dernières nouvelles.

Lentement, il essaya de relever son buste, et ouvrit ses yeux noirs pour observer une femme. Son premier réflexe fût de pousser sur ses jambes pour se coller d'avantage contre le mur. C'est à cause des autres si il est devenu aussi craintif. Quand il était enfant, on lui lançait des pierres en criant qu'il ne sucerait pas leur sang, et les commères du village lui lançait des regards noirs, certaines allant même jusqu'à l'attraper par l'oreille pour lui interdire d'approcher de chez elles. On devient ce que les autres font de nous.

Son regard ne se détachait pas de cette main qui fouillait dans la poche de la robe de bonne facture, pensant qu'elle allait sortir une arme pour l'attaquer, croyant que c'est un monstre à la peau blanche. Mais ce qu'elle en sortit le troubla. Un mouchoir, semblant doux quand elle commença à lui éponger le front. Que lui voulait-elle ? Pourquoi était-elle si près de lui ? Pourquoi elle ne disait rien ? Pourquoi elle le regardait ainsi ? Pire que tout, pourquoi elle le touchait ?! Agesisel n'eut pas le temps de réagir que, déjà, sa chemise était entrouverte, et elle avait posé son oreille sur ton maigre torse. Il allait essayer de s'échapper de là quand elle lui saisit la tête de force pour l'allonger et lui faire boire quelques gouttes d'un liquide qui lui brûla la gorge quand il l'avala.

Le pauvre herse ne comprenait pas ce qu'il lui arrivait que déjà cette femme leva les yeux vers le ciel et pria. Prier qui ? Pourquoi ? Tant de questions qui se bousculaient dans sa tête, mais aucun son ne sortait de sa bouche close. Et c'est là qu'elle cria. Le mendiant ferma les yeux et serra les dents, restant immobile. Il n'avait pas compris ce qu'elle avait dit, il n'était pas habitué à ce qu'on crie aussi près de lui. Il n'était pas habitué à ce qu'on soit si proche de lui, d'ailleurs.

Il n'eut pas le temps d'ouvrir les yeux qu'elle était déjà entrain de serrer le poing, et commença à lui écraser son sternum. Il n'en fallut pas plus à Agesisel, qui était une vraie chochotte, pour grimacer de douleur et essayer de repousser cette femme avec la force de ses bras squelettiques, détournant la tête pour éviter de se prendre un coup, ne rouvrant pas les yeux pour les protéger, et grattant le sol avec ses pieds comme ci il voulait reculer, emmenant l'église avec lui.

Kat_gri

Kat s'était assise non loin, à six ou sept mètres sur la droite, sur un banc de fortune constitué de quelques vieilles et grosses pierres, empilées les unes sur les autres.
De là, elle avait une vu parfaite sur l'église.
De là, elle avait entendu les cloches sonner, elle avait vu les habitants de Langres, parés de leurs habits du dimanche, s'engouffrer dans la demeure de Dieu, tout comme elle les voyait à présent en sortir.
Elle n'avait pas voulu assister à la messe de ce jour là. D'abord parcequ'elle refusait obstinément -et elle-même ne savait la raison de ce comportement- à entrer dans d'autres églises que celles d'Anvers et de Belley, ensuite parceque ce n'était pas un manque de sages paroles qui aller la tuer. Mais sa croyance en quelqu'un, là-haut, c'était une autre histoire.

Le fait est qu'elle était tout de même présente, sur son banc, face à l'église, voyageuse de passage, qui cherchait à faire passer le temps en attendant de passer ailleurs.
Depuis le début, Kat avait avisé un jeune homme, adossé au bâtiment; il ne bougeait pas, du moins ne l'avait-elle pas vu faire un mouvement depuis le début. Tout laisser à penser qu'il mendait. D'ailleurs, que pouvait-il faire d'autre ? Il était là, seul, dans la poussière, vêtu pauvrement, maigre et immobile. Sa peau était d'une étrange pâleur, pâleur qui aurait pû effrayé Kat -dû moins lui faire se poser des questions-, si elle-même n'avait eue pratiquement le même teint de peau, en légèrement moins prononcé.
Il lui faisait pitié. Elle le trouvait...non, elle ne savait pas comment elle le trouvait en vérité. Il avait l'air seul, comme abandonné, mais en même temps, tout aussi inerte qu'il était, quelque chose en lui fit penser à Kat qu'il n'était ni fou, ni quoi que ce fut de ce genre.
Un instant, la jeune femme pensa à lui apporter une petite pièce. Peut-être aurait-elle pû engager la conversation ?
Mais elle se souvint au dernier moment que ces poches étaient aussi vide que l'était son ventre sur le moment. Elle se résigna donc à rester sur son banc, jetant de temps à autre un regard au jeune homme, comme s'il avait pû s'envoler d'un coup, sans qu'elle ne s'en rende compte.

Les cloches sonnaient de nouveau; la messe prenait fin.
Parmis la petite foule sortant de l'église, Kat aperçu quelques têtes connus, mais ne bougea pas. Devant elle, le présumé mendiant venait de s'allonger au sol. Elle esquissa un sourire devant cette étrange scène; on aurait dit un animal, comme un chien devant un feu...Mais son sourire s'effaca lorsqu'elle prit concience que comparer un homme à un chien n'était pas brillant. Mais ho hein, elle était quand même libre de penser.
Une femme -plutôt bien parée-, s'approcha vivement de lui. Elle lui tournait le dos, aussi Kat ne vit pas bien ce qu'il se passait. Sans doute le pensait-elle évanoui, mort...chose qu'il était peut-être bien d'ailleurs.

Elle ne vit donc pas tout. Seulement le jeune homme relever le buste, repousser la dame et reculer, toujours accroupi au sol, contre le mur de l'église, visiblement apeuré.
Kat eue un léger pincement au coeur voyant son visage crispé et affolé.
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Estoile



EStoile avait demandé de l’aide pour s’occuper du pauvre homme qui gisait à terre ..... ?
Seulement EStoile n’était pas à Bayeux et personne ne la connaissant ici ; aussi chacun fila son chemin sans à peine regarder ce qui se passait ou si c’était le cas , ils devaient bien se demander ce qu’une femme de son rang faisait à s’attarder ainsi devant un mendiant .

Voyant passer un paysan passé avec âne et charrette , elle le héla !

Oh toi brave paysan , puis je te demander ton aide pour mettre cet homme dans ta charrette cet il est à l’article de la mort et il faut vite le conduire à l’ Hostel Dieu afin qu’il reçoive des soins !

Le paysan fut surpris mais accepta sans broncher ;

Bien Dame puisque c’est si gentiment demandé !

EStoile aida donc le brave paysan à disposé avec soin l’homme presque sans vie dans la charrette : elle s’assit à l’arrière et veilla sur le mendiant comme si cela avait été son enfant , il ne fallait surtout pas qu’il ne s’enfonce plus et pour cela elle le déposé sur la côté avec la tête en légère flexion arrière …. Puis le convoi se dirigea vers l’Hostel Dieu Sainct Lescure dont elle avait entendu parlé ._________________

A l'Hostel Sainct Lescure ...... !

Estoile



A une lieue de la cathédrale , arrivée devant l’Hostel Dieu Saint Lescure , EStoile toqua au heurtoir de la porte et cria :

VITE DE L AIDE J’AMMENE UN BLESSE ……………….

Puis elle remit de suite cinq écus au paysan pour le remercier :

Faits en bon profit si tu as une famille, mais reste juste un peu le temps que je dépose cet homme ici !
Ah je ne me suis pas présentée , je suis EStoile de Bayeux en normandie , Diaconnesse

L'homme prit les écus ,remercia d'un signe de tête , ne pipa mot de plus et attendit avec la Dame de Saint Ursin que porte leurs soit ouverte !
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Fortunat
---PNJ---
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Plus loin, dans la ville, trottait un cheval blanc dont le poil était incrusté de poussière. L'animal mordillait son harnais qu'il portait trop souvent à son goût, tandis que sa cavalière tirait quelque fois dessus, tout en lui frappant les flancs avec ses pieds, pour le faire avancer plus vite. Son maitre était une jeune femme d'une vingtaine d'années ; des mèches de ses cheveux blonds et fins flottaient dans la brise matinale de ce dimanche ; ses yeux bleus pâles semblaient chercher quelqu'un. Elle était vêtue d'une armure impeccable, pas une tâche de boue ou de quoi que se soit n'obstruait ses reflets. Toute personne qui prêtait attention à elle, et c'était difficile de l'ignorer, sinon, on pouvait facilement se faire piétiner, aurait cru qu'il s'agissait d'une chevalière, surtout en remarquant l'épée qui pendait à ses côtés. Mais s'en était pas une, du moins, pas finie. A cause du meurtre d'un ivrogne, elle avait dû renoncer à se faire adouber, mais ça, c'est une autre histoire.

Agesisel, avec qui elle avait passé tout son temps depuis leur rencontre, lui avait dit qu'il irait mendié en ce jour où on est censé célébré le Très Haut. Il devait se dire "Ils finiront tous dans l'Enfer de Belzébuth, sur les rondins de bois plantés dans le gouffre, un trésor dans les mains, et un geste malheureux les ferait tombé" (cf Le Livre des Vertus, Livre de l’Éclipse, Chapitre IV – « Les galeries »). Le soleil était dorénavant à son apogée, Fortunat décida donc d'aller chercher le va-nu-pieds, qui n'était pas devant l'église. Son petit nez se retroussa, ses sourcils blonds se froncèrent, et elle se jura de tuer tout ceux qui lui auront fait du mal. Mais un cri la sortie de ses rêveries sanguinaires. Un cri qui demandait à l'aide pour un blessé. Agesisel ?

On y va ! cria la jeune femme en armure tout en donnant des coups dans les flancs de sa monture qui hennie avant de foncer dans la direction de l'appel à l'aide.

Après quelques pas au galop, elle reconnut le cul-terreux dans les bras de... D'une femme ?! Et bien habillée, en plus ! Ni une, ni deux, Fortunat descendit de cheval, l'attacha vite fait à un arbre et se dirigea droit vers eux, l'air en colère, avant de s'exclamer :

Hey toi ! Qu'est ce que tu fais avec mon compagnon dans les bras ?!!

Elle s'arrêta à quelques pas d'eux, les poings sur les hanches, se mordant la lèvre. Elle connaissait bien Agesisel et savait qu'il n'était pas du genre à fréquenter les gens bien habillés. De plus, elle le portait, ce qui pouvait laisser imaginer pas mal de choses.

Si tu comptes l'emmener dans ton monastère, dit-elle en pointant d'un doigt furieux l'Hotel Dieu qu'elle prenait vraiment pour un monastère, faudra me passer sur le corps !

Sur ces mots, elle avança, poings serrés, et arracha son ami des mains d'Estoile, pour le mettre comme un sac à pommes de terre sur son épaule, avant de pousser un grognement et de se retourner en partant à grands pas.

Agesisel, lui qui n'avait rien dit depuis tout ce temps, s'était contenté de regarder. D'ailleurs, c'est ce qu'il faisait encore, perché sur l'armure ambulante : il regardait cette femme qui criait partout qu'il était blessé, alors qu'aucune tâche de sang ne venait salir sa chemise." Les villageois sont décidément étranges", pensait-il.

Fait pas un peu frais ? dit il à haute voix pour Fortunat, en sentant un courant d'air entre ses cuisses.

Toi, ferme la. Va falloir qu'on cause, rétorqua-t-elle, autoritaire, avant de le balancer devant sa selle et de grimper sur sa monture, jetant un dernier regard assassin à la donzelle qui sentait bon, et partit au galop direction la maison délabrée où ils logeaient.

Estoile



Alors qu'EStoile attendait patiemment que les portes de l'Hostel Dieu ne s'ouvrent pour que soit soigné le blessé , elle fut prise à partie par une femme très arrogante qui s'adressant à elle ne ménagea pas ces mots :

Hey toi ! Qu'est ce que tu fais avec mon compagnon dans les bras ?!!

Mais qui était cette péronelle pour lui parler sur ce ton, élevée à la-vas-y que-j't-pousse certainement .... CAR malgré son armure et son épée reluisante , son comportement laissait deviner autre chose , comme si une immensité de violence sourdait en elle et allait exploser de suite ... d'ailleurs en effet , cela ne mit pas beaucoup de temps avant qu'elle ne réplique de suite et lache furibonde :

Si tu comptes l'emmener dans ton monastère , faudra me passer sur le corps !

Et la femme prit lestement le pauvre corps malade du mendiant , qu'elle chargea sans d'autres égard sur sa monture et dans un galop poussiéreux , diparue au loin ...... puis EStoile encore sous le choc s'entendit répondre :

Prenez en soin, il est très malade !

C'était parler dans le vide que de s'exprimer ainsi mais bon, que faire , que dire ?
La Diaconesse de Bayeux était une pacifiste et n'allait tout de même pas provoquer en duel cette va-nu-pieds-armurée qui lui avait manqué de respect ? Elle aurait pu le faire car EStoile était férue pour savament manier l'épée et excellait dasn cet art !
Mais ce n'était pas dans ses convictions d'agir ainsi , sachnat pertnemment que ce n'est pas avec violence qu'il fallait rétorquer à l'agressivité aussi injuste soit-elle ...!

Nonobstant , EStoile en resta coite , les bras balants , quel drôle de pays où quand vous portez secours aux gens , c'est tout juste si vous ne vous trouvez pas dévolu , illico-presto , au banc des accusés ?

Elle ne savait que penser de tout cela et comme pas de réponse ne venait de l'Hotel , elle rebroussa chemin et repartit vers le campement des Templiers en pasmoldiant des prières de réconfort face à ce pauvre hyère qui risquait fort d'en voir d'autres si malmené ainsi par cette femme qui telle une diablesse se l'était octroyé comme on achète sa viande sur la marché !

Ansi soient-ils .... son compagnon avait dit la femme blonde ??? ... peut-être alors ??? .... allez savoir ce qui se tramait ici et là quant vous n'étiez pas du coin , ni même de la région , les us et les coutumes changeaient tellement parfois ???

Toujours est-il qu' EStoile même avec le grand coeur qui était le sien ne pouvait tout de même pas porter l'humanité entière sur ses épaules , elle avait fait TOUT ce qu'elle avait pu et n'avait donc rien à se reprocher si ce n'est prier encore pour le salut et l'âme du mendiant découvert gisant mortellment sur le parvis de la cathédrale de Langres un matin après la messe dominicale !
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