Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel -

Explications sur le voyage jusqu'aux confins du Limousin - ville d'arrivée => Guéret .

Aux confins du Limousin et dans ces régions avoisinantes, une épidémie de peste est déclarée.
Les frontières sont fermées, les étrangers mal venus en terre inconnues et il faut se garantir de moult laisser-passer pour voyager en toute tranquilité.

Estoile non encore remise du départ de son amoureux Ophiuchus vers les cieux donne une réponse favorable à Nennya qu'elle connait un peu. Celle-ci résidente à Avranches ou EStoile est née et lui avait fait l'honneur d'être présente à leurs baptêmes respectifs pour OPhi et elle-même.

Mais c'est aussi une très bonne amie de Lodania et EStoile rassurée en cela lui fait confiance les yeux fermés.

Dance ce périple , elles sont aussi accompagnées par Nith le perplexe qui chevauchera avec elles deux une partie du voyage et les laissera ensuite quant à la faveur d'amis indésirables entre lui et Nennya ; amis dont il voulait rejoindre la lance. Ausi le groupe se sépare-t-il et les deux jeunes femmes se retouvent-elles seules sur les routes du Royaumes de France du bon Roy Lévan le Troisième du nom.

Nennya sait beaucoup de choses sur les affaires du royaumes et c'est ausi pour cela qu'EStoile lui fait tant confiance.
Cette dernière est l'épouse d' Alcalnn de Blackney Vicomte du Mont SAINT Michelet donc par alliance elle aussi Vicomtesse du Mont. Qui plus est ... tiens , voici donc TOUS ses titres :

- Dame Nennya Blackney
- Vicomtesse du Mont Saint Michel,
- Baronne de Saint Paer, Dame de la Harengère,
- Vice chambellan de Normandie, Rectrice de l'Hôtel Dieu

Voici donc leur carnet de voyage et comment elles vivent cela au quotidien.</I>

****NENNYA****

Nennya Blackney a écrit:: Mercredi 21 Janvier 1457

Le départ fut donnée à Avranches, ville frontalière de la Bretagne. Dois je me retourner?Mon coeur saigne de les laisser, un dernier regard en direction de mon époux et de mon fils Hervald. Je lui dit d'un sourire charmant « je t'aime prend soin de notre cadeau ». Mon épais manteau ne me réchauffe point les mains qui sont glacées, pourtant, ce n'est pas la première fois que je quitte Avranches, la guerre en Artois, puis celle de Bretagne, mais le goût du sang ne me motive plus, ma foie, mon parcours est guidé par le désir d'aider.
Montant sur Darya, je lui signifie qu'il est temps de partir vers d'autres horizons, que retrouverais je à mon retour?Sera t elle la même Normandie, fière, conquérante?

Nith, le perplexe, le chevalier Licorne marche à mes côtés, ainsi, qu'Estoile la belle. Fougère nous attend, ville la plus proche de la Normandie, son histoire est liée à celle de Raoul II qui fit construire son château fort, une édification de renom.
La route ne fut pas longue, les gardes nous attendaient aux portes de Fougères, pas de laissé passé apparemment, le chevalier lui présenta alors le parchemin nous confirmant.

Hochement de tête, nous avons pu poursuivre nostre route sereins. Mais une nouvelle, une rumeur de taverne fut parvenue à nos oreilles, Poitou et Anjou se bataillaient...ainsi les frontières sud de la Bretagne étaient fermées...nous obligeant à prendre un autre chemin. Merdre!
Nous voilà dans la panade, j'hésitais à rebrousser chemin et retrouver mon enfant, mais cela ne me ressemblait pas, je n'étais pas de celle qui baissait les bras, bien des personnes disaient le contraire, mais je ne pouvais en tenir compte, cela ne m'avançait à rien, une personne juste était quelqu'un qui savait penser d'elle même, et non qui se laisser guider par ses instincts les plus bas, telle que la peur.

Nous concertant autour d'un repas, nous décidons unanimement de partir à Laval, ville du Comté du Maine, peut être qu'elle allait rencontrer fortuitement Eloin, la chambellan.

Fatigués par ces calvacades nous prirent place dans une modeste chambre, la journée qui suivait allait être riche en encombres.

[i]EStoile voyageait de Fougères à Laval ce jourd'hui avec dans ses pensées le beau visage de Antiope qui prononçait ses voeux pour être ordonnée Vicaire et donc Abesse de Bayeux .

Elle ne pensa qu'à elle et cela devint tellement récurant qu'à un moment ayant pris de l'avance sur ses compagnons de voyage en galoppant énergiquement avec Ysalyne dans la plaine ; elle sut qu'elle devait faire quelque chose de très important de tout cela .

Elle ralentit donc son allure et avisant un calvaire à la croisée de deux voies, elle descendit de sa jument , lui donna sa ration d'avoine quotidienne et l'attacha à un arbre pour plus de sécurité .

Estoile se prosterna à genoux devant le calvaire et se mit en état de méditation , presque gélée par le mauvais temps qui sévissait aux abords du Maine .

Là , distinctement , elle vit Totiope évoluée dans l'Église de l'Amitié sur l'aure et être purifiée à l'aide de Seriella par l'eau source de pureté , le feu qui par la force de sa chaleur élevait le corps et l'esprit par la communion , la pierre taillée représentant les fondations en la foi aristotélicienne et l'air permettant de chasser toute sortes d'impuretés , en images dans ses yeux , cela ressemblait à une fumée odorante ... de l'encens peut-être car il ne pouvait s'agir d'autre chose dans un lieu saint.

Antiope à merveille continua son ordination , puis vint le temps de clôre le tout par le dire du Credo demander à l'assemblée par Seriella .

Ce qu'EStoile fit en même temps dans ses pensées très axées au coeur de la nef bayeusienne.... cela s'illuminait dans sa tête comme ce qui se produisait régulièrement quand elle priait en l'église de Byeux et qui avait toujours le don de lui apporter calme et sérennité à l'intérieur d'elle .

Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel - Credoh10

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Ensuite EStoile se voyait accompagner Antiope dans son périple comme si elle en était son ombre et en même temps un genre de protection divine .
En tant que telle , elle récita cette prière qu'elle aimait tant et qui lui dprocurait force et courage car loin d'être arrivés en terres Lavalloises , il leurs en fallait à tous les trois pour braver le brouillard mélangée d'une pluie cinglante . :

Mon Dieu,
donne-moi la
Sérénité
d'accepter les choses
que je puis changer.
Le Courage de
changer les choses que je peux
et la Sagesse
d'en connaître la différence.
. . . en vivant un jour à la fois;
en jouissant d'un moment à la fois,
en acceptant l'adversité comme
le chemin de la paix;
en prenant, comme lui, ce monde
plein de fautes tel qu'il est, pas
comme je le voudrais;
Confiant qu'il arrangera toutes choses
pour le mieux, si je me soumets à
Sa Volonté;
pour que je sois raisonnablement
heureux dans cette vie,
et la félicité avec Lui
pour l'éternité dans l'autre.
Amen

Il sembla à EStoile que la cérémonie se terminait ... mais aussi dans le même temps , elle entendit ses compagnons se rapprocher à grandes foulées ; elle eut la sainte idée de réciter l' acte de confession car la nuit dernière avait été agitée ; elle avait mal dormi et dans ces cas là ce n'était pas bon .
Avoir un don d'ubiquité pouvait être utile parfois , mais il fallait qu'il soit bien employé.
EStoile étant fatiguée d'être à dos de cheval EN avait ses muscles tétanisés de froid aussi ... tout ceci révélait en elle qu'il fallait vraiment qu'elle le récite cette prière salvatrice pour laver son âme de ce qui avait pû se passer dans la nuit précédente où il lui sembla reconnaitre les couloirs et escalier en colimaçon de la Mairie de Bayeux ?????
Qu'avait-elle été faire là-bas . tout était possible et surtout le pire dans ces étas de fatigue . C'est alors que sans prévenir des larmes emplirent abondamment ses yeux et elle récita cette prière très triste et fort repentante car elle se connaissait bien EStoile et ne faisait justement pas tout bien et dans le sens naturel des choses demandées.

Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel - Confession3wn0rw7

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Ce qui fût dit , fût fait , elle se sentit plus légère et le vent bienheureux avait bien déjà sécher ses larmes quant Nennya lui toucha le bras ; ce qui fit sursauter EStoile qui d'abord ahurie la regarda et se ravisa en la reconnaissant :

Tu viens mon EStoile , il nous faut continuer là , nous sommes loin d'être arrivés :

.... oui Nennya je remonte sur Ysalyne , elle a manger son avoine donc tout va bien de ce côté là et vous ?

Nous c'est bon aussi , continions la route donc , il ne faut pas trop tardé avant la nuit ...

Et c'est ainsi que le groupe des trois accolyptes , reprirent leur itinéraire pour arriver à Laval à la nuit tombante tous trempés par la pluie dilluviene qui n'avait cessée de s'abattre sur les preux cavaliers normands.

[i/]
Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel - Bannirelumireestga9

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***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:

***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:: Vendredi 23 Janvier:

Craon, destination du jour, je me lève un peu embourbée par une nuit agitée, je ne cesse de penser à eux. La réputation de la ville était basée sur les halles marchandes très fréquentées, je pourrais peut être rapporter un souvenir à mon bien aimé et au chaton. La marche repris de plus belle, Darya semblait aussi lasse que moi, je fis un sourire à Estoile. De même, j'avais lu qu'il y avait un hospice vers l'extérieur de la ville, peut être que je pouvais les aider?
Première étape, le petit déjeuner, il me tardait de manger mon estomac ne cessait de gargouiller, entrée fracassante dans une taverne, les gens nous regardent d'un coin d'oeil. Je n'aimais pas ce regard...celui qui nous percevait comme des étrangers. Nith demanda à ce qu'on les serve, le tavernier maugréa dans sa barbe...Du lait me fut servis, sûrement l'envie de retrouver l'odeur de mon enfant, c'était une bizarrerie que je n'expliquais pas. Le déjeuner fut rapide, l'oeil se faisait mauvais.

Les ruelles se remplissaient de marchands, « qui veut mon poisson », « mais didonc vous allez les acheter ces braies »...des phrases qui donnaient le ton du marché.
Mais nous n'avions plus le temps, il nous fallait reprendre cette marche interminable. Malgré ses maux de coeur, je trouvais que ce voyage était une excellente idée, pour mon bien, je ne supportais plus la Normandie, la politique, les conflits...je découvrais au fur et à mesure l'ami d'Alcalnn, qui était aussi mon parrain mais qui se refusait à me parler, comme si j'avais quelque chose de foncièrement mauvais pour lui. J'avais essayé vainement de changer cette opinion, mais ce fut à chaque fois un échec...quelques mots échangés pour combler le blanc.

Mes yeux furent toujours éblouis par la bonté d'Estoile qui s'arrêtait souvent prier, elle suscitait l'admiration en moi. Je n'avais pas beaucoup de modèles idylliques à vénérer, mon époux, ma dame Lodania, Monseigneur Muad, Soeur Hélène, Nith...mais cela il ne le savait pas, préférant croire que ce n'était qu'un petit vieux à ses yeux.

L'air frais de cette escapade soulageait ses maux et ses tourments.

***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:: Samedi 24 Janvier 1457

Angers était dotée d'un université de grande réputation, si j'avais eu du temps pour, je pense que j'aurais voulu suivre une de ces fabuleux cours. Le château d'Angers trônait fièrement au dessus du fleuve, surveillant ainsi tous nouveaux arrivant. La Blackney se fatiguait un brin, son dos qui ne l'avait pas fait souffrit depuis quelques temps recommençait à la chatouiller, de la glace lui avait dit son Excellence venant de Franche Comté, Lodania avait dit des étirements, si bien que je ne savais plus ou donner de la tête. Un médecin ne savait donc pas soigner sa propre personne, étrange situation, quelques herbes apaiseraient ses tensions musculaires, l'aneth était réputée sédative, il était possible que cela me calme pour un petit moment mais pas définitivement.

Je voyais enfin le bout du voyage, que m'attendait il en terres limousines, seul Aristote le savait, je n'avais pas peur, mais il fut possible que je sois surmenée et souvent sur le point de craquer. Non!je ne devais pas faillir à cette mission, je n'avais pas quitté ma famille pour échouer lamentablement. Plongée dans quelques parchemins que j'avais emmené, je pus encore approfondir mes connaissances, apprenant au mot près ce qu'il était dit. La seule fois ou je sortis enfin la tête de ces gribouillages médicaux, c'était pour boire un verre avec Estoile. Je lui avais promis qu'avant la fin du voyage je resterais une soirée entière à ses côtés pour déguster toutes les spécialités alcoolisées du Royaume. Je n'avais jamais abusé d'alcool, c'était l'occasion, personne pour me voir, personne pour me juger. C'est à Joel que je pensa...mon autre fils. Il devait s'inquiéter, je recevais plusieurs mots de lui me signifiant de faire attention. Assurément que j'aurais aimé l'emmener, mais celui ci grandissait bien trop vite pour que je l'empêche de mener sa vie, je le voyais encore tout petit près de son père. Son père qui me manquait beaucoup, Aristote avait accueilli son âme il y a si longtemps.
Je fis une halte chez un boutiquier, Croc n'avait plus de quoi se nourrir, cela étonnait toujours les gens de voir une femme se balader avec un chien loup, pourquoi donc?Il était fort utile et très bonne compagnie.

La soirée hivernale tomba sur mon corps gelé...un jour de passé, demain nous serons encore plus près de notre but.

***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:

Dimanche 25 Janvier

Saumur, la ville qui avait une abbaye des plus prestigieuses, construite aux portes de la ville, on ne pouvait y échapper. Dimanche n'était il pas jour du seigneur? Le repose n'était pas de mise, la route était encore longue.
Mal de dos réccurent, je sentais que j'avais besoin de m'allonger un petit moment. Estoile m'accompagna, je pris le temps de découvrir la ville, pris le temps d'écrire à ma famille également.

Citation :

Mon chat, et chaton,

La première phrase que je vais écrire: vous me manquez énormément. Chaque jour je ne cesse de penser à vous deux. Rêvant souvent de vous serrer dans mes bras. J'espère que tout se passe bien en Normandie, que le petit ne te fait pas trop d'inquiétudes, Lodania vous surveille.
Alcalnn, mon aimé de toujours, plus le voyage avance, plus mon amour grandit pour toi, tes yeux, ta bouche tout me manque, j'espère arriver à supporter cela jusqu'au bout. Mon coeur, je t'envois par ce modeste écrit tout mon amour.
Je vous aime mes anges.

Nennya Blackney dicte vostre Niania.

Finissant ma lettre, j'en commenca une autre.

Citation :

Lodania, ma chère amie,

Surveille bien les deux loustiques, nos conversations me manquent, j'aimerais que tu sois là pour voir toute cette diversité. Je n'ai que peu de temps pour visiter mais je te rapporte quelques souvenirs.

Mille baiser

Nennya.

Elle ne s'arrêtait plus dans ses mots doux à sa famille,et ses amis.

Devais je continuer alors que les larmes me venaient aux yeux, j'avais du mal à trouver les mots pour dire mes ressentis. Je continua dans cet élan.

[quote]Bulvaï,

Frère chéri, ami adoré, te voici bien loin de moi, les duels me manquent, les rires, les entraides. J'espère que tout se passe bien pour toi, que tu prends soin de ta Kali. Je ne serais pas en Normandie comme tu le sais, ton séjour sera quand même agréable, salut mon époux et mon fils pour moi.

Je t'aime ptit frère ne l'oublie pas.

Nennya.[/quote]

Une autre personne me vint en tête, Lyra...avec qui j'étais fâchée. Prenant un peu d'encre je lui écrivis un mot.

Citation :

Lyra,

Nous ne sommes pas toujours d'accord, je ne sais des fois choisir mes mots, mais sache que tu restes mon ami de toujours, que je t'aime comme une soeur, je ne t'oublie pas. J'espère que tu prends soin de toi, tu me manques.

Nennya ta mûle.

Une fleur séchée fut mise dans la missive envoyée à Lyra. Je n'avais pas oublié Ayu.

Citation :

Yuyu,

La route ca tue!Je suis à Saumur en ce moment, et je prend le temps de t'écrire, tu me manques mais tout va pour le mieux pour moi, j'espère que de ton côté c'est pareil.

Je pense à toi et ne t'oublis pas.

Nennya.

J'avais encore moultes choses à écrire pour eux. Je pris un verre d'encouragement.

Citation :

Muad, dict Monseigneur

Actuellement à Saumur, je m'inquiète de ne pas avoir de tes nouvelles. N'oublis pas que je suis ton médecin, tu dois me tenir informé de ton état de santé. J'ai pu constater combien tu avais maigris, j'espère que tu te portes au mieux, et que ta nouvelle charge ne te pèse pas trop.
Je pense à toi, fait attention à ton régime, n'oublis pas de faire quelques exercices, et surtout ne reste pas enfermé dans ton bureau.

Bien à toi,

Nennya.

J'étais épuisée par tant d'émotions, je quitta la taverne pour aller me distraire dans les rues. Qu'Aristote les protège tous! [quote]

A l'instar de son habitude enjouée et spontanée , EStoile de nature aimable ne pipait guère mot mise à part quelques sourires et échanges verbaux avec Nennya . Aussi , elle récitait intérieurement ses prières qui lui tenait tant à coeur ; surtout en ces moments d'ailleurs.

EStoile suivait gentiment et patiemment le déroulement du voyage ayant assez à faire avec ce qu'elle avait en tête et qui tournoyait en se mélangeant bien de trop à son gré ... mais pas de miroir aux allouettes , il fallait malgré bien continuer pour s'en avancer toujours plus avant chaque jour.

Presque acculés sur leurs monture pour aller plus vite ,ils traversèrent ainsi à dos de cheval , moult villages , bourgades ou villes plus grosses les unes que les autres où le décor ne changeait guère ... une halle de marché au petit bonheur la chance de trouver ce dont ils avaient besoin si tel était leurs désirs ou leurs besoins ; une église siuvent déserte , une rue principale , quelques tavernes où ils ne s'arrêtaient pas faute de temps et la vue d'enfants innocents courant les rues et jouant qui d'un morceau de bois à pousser une caillou , qui d'un bon lance-pierre à tuer une grive ; les grands , les parents , les besogneux étant souvent aux champs à faire leurs ouvrages quotidiens.

Ainsi le voyage revêvait cette allure qu'on aurait pû croire nonchalante.

EStoile n'osait pas discourir avec Nith qu'elle ne connaissait que par oui dire et la diaconesse savait combien il ne fallait pas se fier aux comérages souvent de mauvais alois ; aussi elle le laisserait venir à elle si tel en était son besoin.

Par contre elle échangeait de quelques phrases avec Nennya pour apprendre à mieux la connaître. Aussi la douceur et l'empathie qui se dégageait de sa jeune personne enchantait bien le coeur d'EStoile qui en avait réellement besoin.

La belle Diaconesse avait laissé tous ses ami(e)s de Bayeux et même si c'était de plein gré qu'elle avait accepté d'aller soigner les pestiférés du Limousin ; il lui en avait couté plus d'un déchirement , plus d'une larme versée de partir et de s'en aller si loin sans les siens vers des contrées inconues qui plus est étaient infestées de maladies et pis de mort .

EStoile fuyait autre chose aussi ; encore non remise du départ vers le Très Haut de son fiancé Ophiuchus dit OPhi ; elle espérait que loin de sa maison où son souvenir de lui en était emprunt ; elle pourrait se refaire une santé et être moins enclin à la mélancolie qui la saisissait à chaque fois que se retournant moult fois dans son lit , elle ne pouvait trouver le sommeil ... puis l'aurore jour nouveau naissant pointant son nez , voyait une EStoile affaiblie aux cernes marquées, au visage émacié .

A chaque jour suffit sa peine et à la nuit tombante , ils faisait halte dans une auberge choisie au hasard . Pas souvent bien accueillis par les tenanciers , ils dinaient simplement et montaient vite se reposer , aussi un soir EStoile écrivit-elle ceci :

Citation :

[size=14]EStoile cacheta de son sceau le parchemin destiné à Antiope devenue Vicaire-Abesse de Bayeux puis bagua Mutti ... (chouette-exprès faisant pigeon voyageur-d'EStoile).
Mutti folle de rage d'être obligée de faire des allers et retours entre les villes qu'EStoile traversait et Bayeux l'Enchantersse ; arriva exténuéééeeeee chez la Diaconesse qui lui avait bien fait répétez que ce plis là était pour miss Totiope et personne d'autre .... ce qui lui tardait bien car elle avait envie d'aller fricotter avec Aigle-'fan-fun'*Fend-La-Bise son amoureux qui l'attendait à le forge des Mascyl .

La Diaconesse s'approcha d'une fenêtre , l'ouvrit et lança Mutti dasn la nuit qui d'un salto arrière bien réussi prit la direction de Bayeux l'Enchanteresse Ville de l'Amour et de l'Ivresse :

...... trace ma Bellissima et reviens moi vite !!!

EStoile souffla sur ces menottes gélées pour les réchauffer ..... mouccha la bougie , s'enfonça bien froidement dans l'edredon lourd de duvet d'oies et de canards ... boiteux sans doute car elle grelottait toujours.

Ainsi était devenue sa vie , ainsi il fallait sans doute qu'elle soit ... ainsi soit-elle alors ....

Demain serait un autre jour... qu'en savait-on à l'avance ... ??? ... aussi elle pria Aristote pour toutes les âmes du monde , pour ses amis tant chéris et termina par OPhi .

La prière oh combien salvatrice lui permit de donner la main à celle tendue de MOrphée l'enchanteur

***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:

Lundi 26 Janvier 1457

"Petite ville grand renom" disait on à propos de Chinon, en Tourraine. La château était juché sur un éperon rocheux au dessus de la Vienne.
Merveille architecturale d'Henri II puis de Philippe Auguste, je m'épuisais toujours plus mais le voyage était si passionant. Puisant dans chaque vue, une source d'inspiration pour mes dessins. J'étais médecin, mais ma fibre artistique était tout pour moi, c'était ma personnalité. Dessinant chaque jour pour mon fils et mon époux.
Les réponses aux missives arrivèrent quelques jours plus tard. En lisant ces mots, mon coeur se serra, ils pensaient encore à moi...ils ne m'avaient pas oublié.

Citation :

Ma Douce,

Chaton se comporte bien. Tu sera fière de savoir qu'il a attiré à lui tout les regards aux joutes de Saint Omer ou j'ai été éliminé contre ce brave Rhân dès le premier tour.

Mes nuits sont vides sans toi,
Je t'aime,
A.

J'aimais tant cet homme, plus que tout au monde, je l'avais toujours aimé, et je pense qu'il le savait. Mon Hervald se portait bien, cela me rassura au plus haut point.

Citation :

Coucou Tutrice et moman de mon coeur !

Alors comme ça t'as des cadeaux pour moi ? Va falloir que je vienne te chercher plus tôt que prévu alors pour les voir. J'espère que tu vas bien et que le Limousin est acceuillant quand même sinon je viens te chercher de suite.
Nous on a la venue du Roy en Normandie et je vais faire un match de soule à Rouen pour l'occasion. Sinon il ne se passe pas grand chose à Avranches sauf qu'on a toujours ces foutus bretons, bref....
Je pense à toi aussi tous les jours et me demande ce que tu peux faire là bas tout en espérant que tu reviendras bientôt.

Je te fais de gros bisous

Ton Joel, prêt à partir pour te chercher.

Joel était mon petit téméraire garçon, je ne lui avais pas donné naissance, mais je me sentais sa mère plus qu'une simple tutrice, il m'appelait moman de temps en temps, et moi fils. Comme pour Hervald, je donnerais sans aucun doute ma vie pour sa survie.

Citation :

Chère Nennya,

Ton courrier m'a fait énormément plaisir.
Moi aussi je tiens beaucoup à toi, tu le sais bien, et quoique je puisse dire parfois. Une amitié, ce n'est pas un long fleuve tranquille, il y a forcément des pertubations, ce serait trop facile sinon ! Mais je sais qu'une amitié comme la notre survivra à toutes les disputes et à l'éloignement, même si cela ne me fait guère plaisir de te voir ainsi partie à l'autre bout du royaume.

Fais attention à toi, mon amie, ma soeur de coeur.

Lyra.

PS : ci-joint, une petite gourde de ce doux breuvage qui te fera défaut là-bas... Tu peux compter sur moi pour te réapprovisionner régulièrement !

Du calva en récompense, Lyra avait de l'humour, J'étais rassurée de savoir qu'on était pas fâché. Notre dernière discussion était houleuse.

Citation :

Nennya,

Au moins votre route s'anonce tranquille, et tant mieux!
L'effervescence d'Avranche est peu à peu retombée...espèrons qu'elle ne redevienne point morte.
A la demande de ma suzeraine peut être qu'au départ de tous les Bretons que j'héberge chez moi, je vous rejoindrais dans le sud. Pouvoir cavaler seule et retrouver des amies me fera le plus grand bien.
Continue à m'envoyer des missives, je pense à toi.
Amicalement,
Ayu

Alors comme ça elle avait envie de Sud?J'en fus heureuse, elle trouverait enfin un homme qui lui conviendrait...Yuyu avait toujours eu des histoires de coeur désespérantes.
Nith vint me voir pour m'annoncer quelque chose qui me courrouca fortement...il se joignait aux licornes. Superbe, je devais me douter que celui ci l'aurait trompé à un moment ou à un autre. Alors mon parrain me lâchait pour eux...baste qu'il parte, Estoile allait me suivre, je ne serais pas seule dans mon voyage, peut être qu'elle serait plus fidèle que le Perplexe.
Prenant la plume j'en informais Alcalnn, essayant de le rassurer au mieux:

Citation :

Mon cher époux,

Je me retrouve seule avec Estoile pour le reste du voyage, Nith est partit en compagnie des licornes, à croire que je ne suis pas sa filleule. Dois je lui en tenir rigueur?Je ne sais pas, il a si changé que je ne sais qui il est à l'heure actuelle.
Ne t'inquiète point, fait mille baiser à notre enfant. Je t'envois mon encouragement pour la venue du Roi, je sais que tu sauras gérer cela.
Je t'aime plus que tout

Nennya.

Je devais en informer Estoile, direction Chateauroux sans plus attendre.

***NENNYA***

Nennya Blackney a écrit:: Mardi 27 Janvier 1457

Le départ était pris: Chinon très tôt en matinée. Point d'arrêt à Chateauroux, nous avions trop traîné en route, le Comte du Limousin nous attendait. Nennya réfléchit à l'action qu'elle allait mener là-bas, ce qu'elle allait rencontrer, comment elle allait gérer cela, elle avait quelques instructions, notions et de quoi gérer le tout.

En espérant qu'Aristote me préserve de ce fléau. J'étais en colère, et ma marche en fut plus rapide, bien qu'ayant mal au dos. Estoile n'avait pas compris, mais me souriait de temps en temps, cela me faisait si plaisir, du réconfort...Je n'avais pas eu de réponses pour Muad, Bulvaï, Lodania...en priant pour eux qu'il ne leur soit rien arrivé.

Croc se tenait à mes côtés, il avait plaisir à marcher à nos côtés, un brin de liberté lui fit retrouver sa nature première, celui d'un loup.
Nous y sommes presque, une petite pause dans l'herbe me fit le plus grand bien, je posais moultes questions à Estoile, celle ci me répondant avec joie.
Plus qu'un bout...

Traversant les campagnes , forêts, sous bois , clairières; les deux femmes commençant à bien se connaître devisaient maintenant gaiement de tout et de rien comme savent si bien le faire de si divines créatures.

Pourfandant l'air, jugées sur leurs montures respectives , EStoile en accéléra l'allure en aiguillant drastiquement les deux flancs d'Ysalyne .
Après s'être cambrée de surprise celle-ci parti dans un galop d'enfer et à vitesse garnd V ... mais quel galop . Chevelure de la diaconesse au vent , sa cavalière en l'invectivant d'un YYYyyyéééééééé-YYYYaaaaaaaa-OOOooouuuhhhhh-Yahoooooooooooooo, l'en remercia vivement d'une tape amicale.

Darya le destrier de le Vicomtesse ne voulant pas être en reste se cambra lui aussi et fila à grande vitesse rejoindre Ysalyne.

IL avait deux raisons à agir ainsi :

- aller toujours de l'avant et si possible plus que rapidement car presque volant tel un Ulysse dans autant en emporte le vent ...[/i] (ah bon c'est pas ça .. oh bin zut ... ; bin tant pis ça rîme, alors je laisse)... !

[i]- Ysalyne , Ysalyne ,Ysalyne ma divine, les beaux yeus d'Ysalyne ; la cambrure d'Ysalyne ; l'élégance d'Ysalyne ... bref sa raison d'être et son horison avait pour nom la divine Ysalyne et plus rien d'autres n'exitait pour elle .....enfffffiiiiiiiin une copine avec qui jouer ça en devennait noel tous les jours !!!

Nennya la voyant se distraire lui cria dessus afin qu'elle devance l'autre jument mais sentant cela arriver , Ysalyne fit mine de rallentir son allure , passa derrière elle , devant elle et encore derrière pour l'astigoter de ses yeux doux et de ses formes parfaite et lui donna le change en repartant sur un triple galop ... ainsi d'allées en venues menées par le ballet incongru des deux âmes chavalines .
Ainsi chemain faisant passa le temps du voyage puis la troupe fit étape à la nuit tombée dans une clairière ... Deux jeunes femmes seules et face au milieu des éléments ... qui plus est , n'ayant pour sauveur que le "Arsitote" de la "EStoile".

Se trouvant ainsi poser , abritées d'un campement de base et de fortune , elles ingérèrent un simple menu repas fait de pain et surtout de calva à foison car "fallait bien s'endormir" , lovées l'une contre l'autre , elle s'endormirent.

Le petit matin les trouva transies de froid par la nuit passée à la belle étoile.

EStoile fût réveillée par les léchouilles que lui donna affectueusement Croc le chien loup de Nennya , elle pris alors celui-ci dans ses bras , joua à qui mieux-mieux et le bisouilla de même, sa fourrure moelleuse et douce lui était très agréable et la réchauffait vraiment.

La Bellissima Nennya dormait encore du sommeil du juste et certainement bien calée dans les bras de Morphée.
Belle de jour , comme belle de nuit ; c'était un ravissement merveilleux que de la voir ainsi. Les traits de son visage enfantin lui donnait cette candeur à nulle autre pareille. De cette douceur qui se dégageait d'elle , il permettait de penser qu'aucun malheur ne devrait lui arriver.
EStoile eut envie de lui caresser les cheveux comme on le fait aux enfants par affection et amour mais elle se ravisa de peur de ne la réveiller pour de bon.

Elle se leva donc et, revêtue d'une peau d'our donnée en cadeau par Mirail , un ami , la Diaconesse s'en alla à la recheche de petis bois secs si possible et autres branches plus importantes. Il lui fallait confectionner un feu car il faisait très froid dans cette plaine aux abords du Limousin.
La Diaconesse savait par Nennya qu'elles arriveraient assez rapidement maintenant puisque la ville de Chateauroux passée, Guêret devait s'annoncer plus avant.

EStoile entendit dans le lointain des cloches sonner l'angelus appelant ainsi les ouvriers aux champs ou autres manants à exécuter leurs besognes journalière. Aussi elle récita en son for intérieur quelques prières pour ceux-ci afin de leurs donner force et courage pour toute la sainte journée qui s'annonçait.

Après avoir amassé assez de bois , elle se mit à faire le feu et devant celui-ci grandissant , elle pût enfin y réchauffer ses mains quasi gélées .to

Toujours sa peau d'ours sur le dos , elle allait chercher dans ses cabas et autre besaces et des viandes salées à faire rotir et entamma la miche de pain , la faim lui tordant l'estomac.

C'est par une odeur alléchée que saisissant en son ...................on entendit en murmure aussi les mots de ramage, plumage ??? ..............la diaconesse devait encore parler à ses anges pensa Mutti sa chouette qui se demandait toujours si EStoile arrêterait un jour de faire sa folle .................................. !!! ..... debout ma Nennya !

Dragonet a écrit:

Dragonet été désormais parti, mais dernier geste, il avait laissé son fief à la disposition de la nouvelle Rectrice de l'Hotel-Dieu,son chateau, le chateau de la grillére, ses gens, son donjon.
Il lui avait également laissé une lettre à lui remettre des son arrivée.

Citation :: Ma chère Nennya
Comme vous le savez, mes devoirs m’obligent à me rendre en Anjou pressement, mais je voulais que vous puissiez travailler dans les meilleures conditions possibles.

Chaque ville à établis des centre de soins, et déjà plusieurs personnes s’activent dans les différents villages. Votre tache, plus que de guérir, est de cantonner l’épidémie et de la réduire à Néant.

Pour cela plusieurs obligations. D’une part ne pas laisser les cadavres dans les différents villages, mais les détruire. Pour cela, j’ai fait aménager une annexe provisoire de l’Hôtel-Dieu au sein d’un de mes Hameaux prés du château de la Grillére.
Vous y trouverez les choses suivantes :

Une grange à toit sur élevé : Celle-ci vous servira d’en un premier temps à y amener les corps avec leur effets personnels que vous aurez préalablement enduit d’Huile ou de vinaigre avant le transport. Une fois les corps déposés, il sera utile de les bruler. Lorsque les braises seront encore chaudes, vous pratiquerez alors des fumigations pour éloigner les miasmes résiduelles, avant de remettre de nouveaux corps.
Les restes des corps quand à eux devront être enterrés et recouvert de chaux vives.

Le personnel exerçant devra porter des vêtements de cuir, alors la peau vinaigrée et porter un linge de protections sur le visage imprégné de vinaigre des quatre voleurs (vinaigre blanc, absinthe, genièvre, marjolaine, sauge, clou de girofle, romarin et camphre).De plus ils ne devront porter aucun objet personnel.
Après chaque transport, les linges devront être détruits, et les écus trouvés sur les corps fondus.
Chaque habitant devra une fois par semaine se faire examiner en familles pour détecter des traces de Bubon (cloques purulentes) qui apparaîtront surtout prés des aines ou des aisselles.

Vous aurez 5 cas possibles :

La personne n’a rien d’anormal et sa famille non plus. Ils peuvent rentre chez eux jusqu'à la semaine d’après.

La personne n’a rien d’anormal, mais un de ses proches est atteint de symptômes. Elle doit détruire tout ce qui se rapporte aux malades et revenir 2 fois par semaine pour examen.

La personne présente des fièvres, vertiges ou autres, mais pas de Bubons. Traitez-le comme un cas de fièvre ordinaire, et amenez là à l’Hôpital du limousin à Limoges, tout en faisant une surveillance quotidienne. Si la fièvre tombe, faites là revenir tout les 3 jours pour surveillance.

La personne présente des Bubons, mais pas de fièvres. Isolez là dans les centres de soins de chaque village. Appliquez un traitement à base de Thériaque, et faite nettoyez les bubons quotidiennement à l’aide de vinaigre, et de corps gras, par un soignant appliquant strictement les consignes définis plus Haut..

La personne présente Bubons et fièvres. Amenez là près du château de la Grillére, dans un mouroir que j’ai fait préparer à cet usage. Le Lieu est assez éloigné du charnier pour que sa présence ne soit pas perçue, tout en raccourcissant le temps de trajets.

Mon serviteur Riff-Raff vous fournira toutes les substances et médications nécessaires au sein de mon domaine, et ma vassale Sofja vous assistera à l’hôpital du Limousin.

Concernant les acteurs présents ou à venir, voici ce que je vous conseille.

Les Hospitaliers devront s’occuper de l’Hôpital du Limousin et donc s’occuper des fièvres et de leurs suivis.

Le Saint esprit et les médecins indépendants comme Ninjaturttle ou du comté s’occuperont des soins au sein des villages et de la surveillance.

La Licorne devra elle acheminer les corps jusqu’au charnier.

Les Dames blanches veilleront aux suivis des malades ayant des Bubons mais pas de fièvre. Le Triérarque leur sera confié, à elle et à elle seule.

Concernant le comté, vous verrez que tant que vous demanderez rien, ils feront preuve d’une courtoisie exemplaire, mais cela ne durera peut être pas des que vous leur demanderez les premières mesures que voici.

La maladie est favorisée par les contacts et échanges. Vous devrez demander au comte d’appliquer la mesure suivante : Faire annoncer que pendant 3 jours consécutif, en lui laissant le délai nécessaire pour s’organiser, les marchés devront être fermés, tout contrevenant sanctionné, les auberges également ainsi que tout échange avec le comté (ce qui inclus la vente d’animaux), et les mines devront être fermé. Les forêts, lac et vergers sont assez vaste pour ne pas être concernées.
S’il se montre réticent, certains aménagements seront possibles, comme par exemple un seul jour de fermeture des mines, laissant le temps de faire fumiger les lieux, mais l’obligation de nommer un soignant pour chaque mine ouverte pour contrôle, ou la fermeture des auberges seulement dans les villes atteintes. Faites au mieux selon la bonne volonté du conseil.

N’oubliez pas que vous représentez l’autorité royale et la plus haute autorité médicale et qu’a ce titre désormais, vous êtes là seule à pouvoir décider si l’épidémie est enrayé ou non, le comté n’a pas pouvoir de diagnostique concernant l’état de santé des sujets du Roy, vous si. Votre devoir est donc de veiller à ce que ce fléau soit traité de manière sérieuse et efficace.

Je suis conscient que même avec ces quelques conseils et recommandations, c’est un poids très lourd qui va peser sur vos épaules, et que vous allez devoir gérer, non pas un ou deux malades, mais un charnier, des vies entières brisées, la responsabilité de plusieurs milliers de vie. Mais n’oubliez pas que je suis à vos cotées, en pensée à défaut de l’être physiquement, et que vous avez tout les moyens disponibles pour accomplir votre charge. La principale difficulté sera donc de ne pas vous faire saper votre autorité, et nombreux seront ceux qui veudrons le faire, que ça soit dans les OR ou au sein du pouvoir locale. Faites preuve de diplomatie, ou de fermeté selon les cas, étudié les arrangements, mais ne cédez jamais un pouce qui vous rendrez coupable de morts inutiles. Votre légitimité vous vient d’une décision de la pairie qui a voté vos statuts et de la Curia qui à accepté votre nomination. Mais plus que tout elle vient désormais de votre cœur qui à jamais devra vivre avec le poids de chacune de vos décisions.

Mon propre « Baptême » se fit lors de la deuxième guerre, Bretagne contre Fransoy, et j’y ai trouvé parmi les morts mon frère, lui-même breton, que j’amenai sur les charniers.
Si Céléril est là parmi les Hospitaliers, il se souviendra sans nul doute de ce temps et de ma douleur. Mais j’en ai connu tant depuis, elle s’additionne, mais ne s’oublie jamais.
Dieu vous à épargné au moins le drame de voir ce fléau se répandre aux milieux de ceux que vous aimez, à vous de le juguler pour que cela continu ainsi.

Vous êtes bien sur, tout le temps de votre présence en limousin, mon invité et ma maison sera heureuse de vous offrir ce qui sied à une vicomtesse. Mon « personnel » est un peu excentrique parfois, mais vous y trouverez de quoi faire des médications, dormir confortablement, vous changer, j’y laisse en permanence un grand nombre de robe, n’ayant pas toujours, je dois l’avouer la patience de m’ennuyer avec des lacets rebelles. Vous pourrez aussi vous y baigner, j’y ai reconstruit un hypocauste et vous y trouverez d’autres douceurs.

Recevez toute ma tendresse et mon affection, et sachez que tout les soirs, à l’heure des complies, je prie Saint Karel.
Si vous le priez également en cet heure, vous serez proche de moi quelques soit la distance, et vous pourrez y puiser force et courage autant qu’il vous en faudra.
Amicalement,
D.C.[ /quote]

Nennya a écrit:: [Aux alentours du Limousin]

Hiiiiiiiiiiiiiiii ahhhhhhhhhhh, Estoile avait donné le départ, une course s'était engagée entre la Blackney et la belle diaconesse. La Vicomtesse était sous les hospices de Saint Michel, assurément qu'elle allait gagner.

Darya galopait, Nennya s'accrochait à la crinière, baissant la tête à chaque obstacle. Allez Vicomtesse du Mont Saint Michel, vous ne pouvez faillir, plus vite, plus vite.

La Normandie était à présent bien loin malgré les nombreuses missives qu'elle recevait de sa familia. Alcalnn, Hervald, Lodania, Ayumi, Joel, Lyra, et aussi tout le soutient de ses ambassadeurs normands, Timonstre, Camisard...Elle se sentait porté par leur amour, leur amitié, leur soutient sans failles. Plus vite Darya, murmura-t-elle à l'oreille de sa jument.
Qu'allait elle trouver en Limousin...elle en avait une vague idée, sans oser trop pousser ses pensées à l'extrême...Les frontières du Limousin se dessinaient devant ses yeux, Guéret, serait la première étape. Saint Michel aide moi!

Estoile était à ses côtés, criant sa joie d'arriver enfin. Petit regard sur le côté, un clin d'oeil, et Nennya talonna Darya.

[Guéret]

Plus proche du poste de garde, elle fit signe à Estoile de ralentir la cadence, cela était plus que déplacé de débarquer au trot dans une ville.
Avisant son geste, elle fit ralentir sa jument, à la hauteur d'un poste, elle vint se présenter en descendant de sa monture:

-Je suis Nennya Blackney, Vicomtesse du Mont Saint Michel, Rectrice de l'Hôtel Dieu, je viens pour le fléau qui vous touche. Je suis accompagnée de Dame Estoile.

Le garde, sans lui parler, lui indiqua d'un geste ou elle devait prendre direction et lui remis une missive. Drôle d'odeur...une atmosphère pesante se fit sentir dès qu'elles arrivèrent.Nennya reserra son manteau. La bride à la main, elle commenca à lire cette lettre. Monseigneur Dragonet avait laissé ses instructions et ses recommandations à son attention.

Il devait partir en Anjou, elle se doutait quel était son motif après l'épisode de Notre Dame.Donc, direction le château de la Grillère, ou des locaux étaient à sa disposition.Continuant sa lecture, elle put confirmer ce qu'elle avait déjà entrevu avec les descriptions de quelques florentins touchés par la peste quelques siècles auparavant.
Dames blanches, Saint Esprit, Hospitaliers seraient donc présents, toute aide était bonne à prendre selon la Blackney. Elle ne s'en sortirait pas toute seule...Dès qu'elle arriverait au seins du domaine de Monseigneur, elle pourrait écrire au Comte.Elle devait donc gérer tout ce monde, Dragonet la prévenait que se serait non sans difficultés...ses mots étaient rassurants et apaisants.
Finissant la lettre, non sans une pointe au coeur, elle s'adressa à Estoile:

-Belle Estoile, nous devons nous rendre au château de la Grillère.Nous sommens enfin arrivés, merci.

Nennya devait lui sourire, un simple sourire pour se rassurer. Prenant la main de son amie, elles traversèrent Guéret et prirent la direction du château de Monseigneur Dragonet.

--Riffraff a écrit:: La visiteuse tant attendu venait d'arriver.Le Maïtre des Lieux avait laissé nombres d'instructions diverses pour la Dame, et plus encore de fiole, potion et autres ustensiles.
Aussi loin que Riff Raff s'en souvenait, nul autre que son "maitre" n'avait pu accder à son laboratoire où la science la plus savantes cottoyait les arts les plus étranges. Même ses maitresses ou son sang n'y avais pu avoir acces. Il était étrange que celle Dame le puisse, et ce simple fait signifier son importance.

Il vint ouvrir les Grandes Grilles des son approche, et la salua exagerement dans une caricature de révérence.

Vicomtesse, vous étiez attendu, espéré, et sans nul doute révé dans mes soirs où l'ivresse me gagnait.

Je m'appelle Riff Raff et je suis l'intendant du vicomte. Intendant est un bien grand mot en vérité, car je n'ai nul salaire, et vis de la vente de mes musiques et autres contes. Mais le vicomte à la bonté de me fournir en tout ce qui procure extase et ivresse, et dans lesquel je puisse folie et inspiration.Ce qui fait de moi son obligé, et donc le votre.
Soyez la bienvenue toutes les deux.

Il vous faut dans un premier temps prendre un bain chaud et dormir quelques heures, des tenues propres sont a votre disposition, puis vous devrez vous rendre à la salle d'audience signifier votre présence en Limousin.
le comte s'appelle Trokinas. Le visomte m'a demandé de vous rappeler qu'un comte, c'est votre Grandeur.

Une fois cela fait, il vous conseille de vous rendre au coeur du Limousin, l'Hospital, pour y prendre possession des lieux et y faire preparer des lits. Puis de revenir en ce lieux afin de prendre ce qui vous sera utile pour votre tournée d'inspections, de coordination, mais aussi de procession sans doute, l'église peut vous êtes d'une grande aide.Je vous attendrais à ce moment là.

Il n'y a pas d'autres serviteurs que moi, si ce n'est ma soeur Malicia, qui est une brave fille même si parfois elle nous reviens avec une de ses maladies du peches que son activité entraine. Dans ce cas, elle reste à servir en guise de paiement le temps d'être soigné puis repart. Mais ce qu'elle à actuellement n'est pas contagieux, sauf si vos affinitées vous conduisent vers les femmes.

Ah si, vous croiserez peut être le chat. Il est souvent d'agréable compagnie, et ecoute toujours avec attention. Un jour je disais au vicomte que l'homme était supérieur à l'animal car nous lisions Aristote, et le vicomte m'a repondu que son chat était supérieurs aux hommes car il avait cessé de le lire pour essayer de le comprendre..Je ne crois pas que le vicomte plaisantait.

J'espére que vous vous plairez en ce domaine, et que Dieu vous viendra en aide dans votre tache.

Nous avons fermé les catacombes et certains lieux que nous jugions dangereux pour vous, il y a aucun risque si vous n'êtes pas superstitieuse.
Je suis quand à moi a votre service.

Nennya a écrit:

[Château de la Grillère]

Nennya marchait aux côtés de la belle Estoile, la Blackney avait du s'arrêter pour demander son chemin.Perdue...Mais un vieil homme put lui indiquer la route.
Le domaine se profilait, et la Blackney se sentait angoissée, mais pourquoi donc ce sentiment soudain?Une appréhension de découvrir quelque chose, de faire mal, elle ne savait, c'était un de ces sentiments qu'on ne pouvait contrôler.
Un homme vint se présenter en faisant une magnifique révérence, Nennya fit de même.

-Mes respects Messire Riff Raff.dit elle avec le sourire.

La Vicomtesse devait donc se présenter au Comte au plus vite, cela serait fait quand sa tenue ne serait plus convenable...se présenter en mode "aventurière" n'était pas très digne.
Vostre Grandeur, Dragonet avait il oublié qu'elle était Chambellan de Normandie à trois reprises et qu'elle avait fait un cours sur le protocole?
Le Riff Raff avait un parlé plutôt étrange...Monseigneur l'avait prévenu.
Sur un ton d'humour, elle lui dit:

-Sachez qu'un chat est très intelligent, la preuve devant vous.

Elle était la femme du chat normand, elle savait de quoi elle parlait.

-Je vous remercie pour tout, assurément que si j'ai besoin je vous poursuivrez dans tout le domaine.

Nennya et Estoile se laissèrent accompagner jusqu'à leurs chambres. Elle pris ses dispositions pour aller se débarbouiller avant d'aller à la rencontre du Comte.
Une missive vint par pigeon...La Blackney la déplia, une annonce officielle que lui transmettait Alcalnn depuis la Normandie.

Citation :: Honfleur, le 30 de Janvier 1457,

A tous qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Grande est notre inquiétude, ce jour, peuple de France. Avant-hier, aux alentours de la bonne ville de Verneuil, le Grand Aumônier de France Monseigneur Muad-Dib de Lasteyrie, a été appelé pour exercer son ministère. Il n'est point reparu depuis, et si nous avons tout d'abord pensé qu'une bonne oeuvre le retenait plus que de coutume, nous avons à présent, hélas, de bonnes raisons de craindre pour son intégrité physique, et jusques à sa vie même, ayant reçu preuves formelles qu'il a été fait prisonnier, et torturé.

Aussi, moi, Armoria de Mortain, outre que j'encourage toutes les bonnes âmes de notre grand Royaume à prier pour sa sauvegarde, je fais appel à quiconque pourrait aider les services de la Couronne à diligenter enquête menant, je l'appelle de tous mes voeux, à retrouver Monseigneur de Lasteyrie.

Je fais appel à la Curie afin que de soutenir la Couronne en ses recherches.

J'avise formellement le ou les agresseurs du Grand Aumônier de France que s'il ne devait point reparaître en vie, nous n'aurons de cesse, je n'aurai de cesse, de les traquer et de leur faire rendre gorge.

L'on menace un homme bon ; l'on menace un clerc ; l'on menace un membre d'une institution de la Couronne. Trois méfaits qui ne méritent nulle indulgence. La seule et unique façon d'obtenir clémence et éviter de souffrir mille morts, serait de libérer Monseigneur Muad-Dib dans les plus brefs délais.

Armoria de Mortain,
Grand Maître de France

Un cris s'échappa de la bouche de Nennya, tremblante, elle se laissa tomber d'un bloc sur le lit. Muad n'avait pas répondu à sa dernière missive...elle avait cru qu'il était trop occupé pour le faire...Ou était il?Avec qui?Que lui faisaient ils?L'angoisse pris la vicomtesse, un autre cris, elle se mis à pleurer, des pleurts sans contrôle. Elle ne pouvait l'aider là ou il était, elle pria pour sa survie, pour qu'on lui rende son ami...Elle pris sa plume pour écrire toute sa douleur. S'assoupissant sur la papier mouillé de ses larmes.

Elle se réveilla quelques temps après, ce n'était pas un cauchemar.Se levant, elle fila dans les couloirs du domaine pour se rendre à la salle d'eau.Se plongeant dans un baquet d'eau chaude, elle se détendit. S'habillant d'une magnifique robe bleuroy, cheveux tressés, elle partit à la rencontre d'Estoile.

C'est après un galop d'enfer qu'elles arrivèrent aux approches des premières chaumières de Guéret ; rallentissant alors leur allure , elles entrèrent dans la ville facilement ayant en bonne et due forme les laisser-passer adéquats qu'elles présentèrent aux gardes.

Aussi EStoile laissa Nennya s'occuper de cela tout en jetant des coups d'oeil alentours ... !
Ne sentait-elle pas déjà une certaine odeur de putréfaction ou c'etait encore son imagination prolixe qui lui jouait des tours comme souvent ; elle en resta là pour le moment et écouta la Blackney qui en ces termes les présenta :

Citation :: -Je suis Nennya Blackney, Vicomtesse du Mont Saint Michel, Rectrice de l'Hôtel Dieu, je viens pour le fléau qui vous touche. Je suis accompagnée de Dame Estoile.

Se dirigeant ensuite vers le château de Grillière , elle y furent accueillies par un domestique portant le nom de Riff Raff et représentant le maitre des lieux ; il avait une certaine dérison dans ses propos , parlant de chat au nom d'humain ??? ... EStoile n'en pensa pas moins mais ne pipa mot , laissant à nouveau Nennya prendre les devants :

Citation :: -Sachez qu'un chat est très intelligent, la preuve devant vous.

-Je vous remercie pour tout, assurément que si j'ai besoin je vous poursuivrez dans tout le domaine.

Puis Nennya et Estoile se laissèrent accompagner jusqu'à leurs chambres pour rendre à la vision du monde ce que Dieu leurs avait dans sa grande bonté si gentiment donné , c'est à dire leur divine féminité alliée d'une si rare élégance....

Tout à coup et plongée dans ses pensées, EStoile entendit sa Nennya crier , illico-presto elle se précipita vers la salle aux bains et la vit de suite venir à elle.

Seyante à souhaits , toute sa beauté mise en valeur , ne trahissait pas que la belle feignait d'aller bien mais EStoile ayant un sens aigu du ressenti émotif essaya de comprendre ce dont il s'agissait :

Ma douce , que se passe-t-il ???
Tu as beau être merveilleuse ainsi habillée , je vois bien que ça ne va pas ?
viens dans les bras de ton Estoile et raconte moi un peu ce qui te met dans cet état que je vois là de ma Nennya !

EStoile la cajola comme on le fait fait d'un enfant appeuré en lui caressant ses long cheveux en les entortillants à qui mieux-mieux , laissant ainsi le temps à son amie d'être rassurée .... !

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Nennya a écrit:: Rejoignant la templière, elle ne put cacher ses larmes, elle s'affala sur l'épaule d'Estoile en sanglots, qu'est ce qui arrivait à Nennya?Muad...elle savait ou tous était mais lui était perdu aux mains d'on ne sait qui.
L'angoisse de le retrouver, tortué, la fit angoisser de plus belle. La santé de Monseigneur était précieuse, elle l'avait préservé, chouchouté, il était devenu son ami.

-J'ai un ami, un patient, qui a été enlevé sur les routes, je m'inquiète pour lui. Tu sais comme cette famille, ces amis qui m'entourent me sont précieux.

Perdue, angoissée, Nennya ne savait déjà plus ou elle en était, elle avait peur pour la Grand Aumonier de France.

-Nous sommes attendues par le Comte, nous devons nous présenter à lui.dit elle en relevant son visage mouillé.

Nennya essuya d'une main ses larmes, elle ne devait pas rejeté cette peur sur Estoile, elle aussi, était loin de chez elle, loin de tout.

-En revenant nous allons nous organiser, envoyer des missives.

La Blackney avait recopié un parchemin sur la charte concernant l'Hôtel Dieu pour orienter Estoile. Elle tendit le parchemin.

-Prend cela, il est précieux.

Rajustant sa robe, elle lui pris le bras, en souriant un brin pour la rassurer.

Pendant tout le temps que dura leur voyage d'Avranches en Normandie où EStoile partit de Bayeux avait rejoint son amie juqu'aux remparts limousins de la ville de Guéret ... Aussi ,pendant toutes ces heures passées courbées sur leur monture à affronter pluie, vent, neige ; les deux jeunes femmes s'étaient confié une bonne partie de leur vie respective.

EStoile avait vite saisi que son amie était forgée de la même veine qu'elle ; celle qui font que leur féminité douce , gentille , sensible n'enlève pas ce côté volontaire et opiniâtre qui , forgeant le caractère parfois à leur détriment , permet aussi de pouvoir aller au bout du monde accomplir de grandes oeuvres et ce , toujours le coeur sur la main.

Alors EStoile ne fût pas étonnée que Nennya s'effondre en sanglots dans ces bras; elle la ressentait si bien dans ces moments là; en ayant déjà vécu elle-même de semblables.

- Oui Nennya je comprends ta peine et je sais combien il est difficile de faire face dasn de tels moments ,
- alors ne t'inquiète pas , je suis là aussi pour toi nous allons nous renseigner et écrire , envoyer des missives car il faut que tu en saches plus,
- mais avant tu as raison faisons bonne figure pour aller rendre visite à ce comte qui nous accueille si gentiment ; encore quelques instants pour que j'ajuste ma tenue et discipline mes cheveux rebelles.

Puis EStoile lui fit un gros bisou en la serrant fort contre elle et prit ensuite le parchemin tendu ou était relaté des instructions très précieuses quant à leur séjour ici.

- Merci ma Nennya , je suis fin prête , allons-y de ce pas alors ; viens ma belle , tiens bien mon bras !!! ... on ira JJG...

Puis l'avranchaise conduisit la bayeusienne , là ou elles se devaient d'être recues par sa Grace Messire Trokinas.

Nennya a écrit:

Citation :: [Jour de l'arrivée]

Ce moment de tendresse fit sourire Nennya, qu'Aristote soit remercié pour ce don du ciel qu'était Estoile. Elle en avait besoin, une épaule pour pleurer sa douleur. La Blackney prierait pour la survie de son ami Muad, en espérant que celles ci soient exhausées.

-Tu as raison, le Limousin nous fait l'honneur de nous recevoir, c'est une grande chance.

Cela n'était pas tous les jours qu'on visitait la moitié du Royaume pour atteindre le Limousin, surtout dans cette optique d'aider au maximum ceux qui en avaient besoin.
Prenant le bras de la belle dame, elles partirent ensemble du domaine de la Grillère.

Nennya a écrit:

Citation :

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***** SEPA *****

Sepa a écrit:: Sepa était tranquillement à l'hotel,il avait reçu une missive.C'était tellement rare,il se demandait si c'était un mariage ou une réunion de famille cette fois.Il ouvrit la missive puis regarda direct la signature.Il espérait ne pas voir quelques choses genre Von Frayner.Il ouvrit grand les yeux,c'était sa sœur de cœur Nennya,elle lui disait qu'elle était dans le limousin et se rendait à la salle d'audience.Il s'habilla chaudement puis se dirigea à la salle en espérant ne pas arriver trop en retard.

Direction la salle d'audience,qu'allait il bien pouvoir dire si Nennya était déjà rentrée.En prime un garde qui l'attend,hummm que dire.Il se rhabilla calmement et comme par chance,il avait mit la missive dans sa poche,elle était bien froissé.Il la déplia et essaya de la montrer comme quoi Nennya Blackney lui demandait de la rejoindre.La porte n'était pas totalement refermé donc le garde le laissa rentrer sans qu'il y ait grosse perturbation.

Il entra timidement et aperçut sa soeur qui devait surement seulement arriver,elle entamait sa révérence,il se mit à quelque pas d'elle,il n'était que son garde du corps durant son séjour dans le Limousin.Il fit une révérence devant le comte puis se présenta à son tour

Vostre Grandeur,je suis Sepa Von Strass,soldat de la COLM,ambassadeur et en ces jours à venir,fidèle garde du corps de ma sœur Nennya Blackney

Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel - Banniere4yq2

Enguerrand_de_lazare a écrit:

Un messager portant cape azur frappée de la licorne d'argent.
Un parchemin scellé de la marque du Grand Maitre de l'Ordre.
Une missive officielle en ce jour, pour deux hommes habitués de longue date à se croiser, en d'autres circonstances, sous d'autres fonctions.

Citation :: Au comte du Limousin, sa Grandeur Trokinas.

Comte,

Salut et connaissance de vérité.

Que connue chose soit à vous que la Licorne a décidé d’envoyer aide et assistance en les terres limousines actuellement ravagées par la peste.
Moi-même ainsi que plusieurs frères chevaliers, écuyers et hommes d’arme rejoignons le chevalier Stannis en Limoges, où nous apporterons soins aux pestiférés et protection aux épargnés par ce terrible fléau.
Pour cela, j’hébergerai mes compagnons en mes terres du Bazaneix et vous demanderais de bien vouloir nous fournir laisser passer afin de pouvoir nous rendre et pénétrer en Limoges, ainsi qu’autorisation à nous déplacer en lances, pour que nous puissions en toute liberté parcourir les routes limousines et les nettoyer des marauds et brigands se repaissant de la souffrance des malheureux.

Qu’Aristote et les hommes de bonne volonté nous aident en cette terrible lutte que le limousin doit ce jour mener.

Salutations

Enguerrand de Lazare
Grand Maitre de l’Ordre de la Licorne

--Lechat a écrit:: Dans les souterrains du chateau, le chat venait d'attrapper une souris. Il joua un temps avec puis quitta les lieux, non sans lui avoir brisé la nuque.. Le chat n'avait aucune patience à ce jeu contrairement à son maitre, qui pouvait s'y livrer pendant des années sans jamais se lasser.

Il savait déja qu'au bureau, il pourrait se plonger dans la lecture de Moîse Maimonide, puisque son maitre était justement en chasse. Il ignorait encore tout de la déclaration du conseil du Limousin à son sujet. Nul doute qu'a sa lecture, il risquait fort de changer de proie. Les humains étaient décidement trops sujets à leur passion, ils etaient depourvu de la raison que Dieu avait réservé aux chats.

Stannis a écrit:: Le Juge Stannis, qui passait par là - c'est fou ce que les gens ont comme habitude de passer par là au moment opportun - n'en croyait pas ses yeux... Une missive adressée au Comte, qui n'en avait pas encore pris connaissance, et la péronnelle qui se trouvait actuellement encore devant lui, ayant à peine fait une révérence et n'ayant même pas encore été saluée par le Comte, se permettait ainsi de reprendre la parole ainsi, sans y avoir été invitée, au sujet d'une lettre qu'elle ne pouvait avoir lue que par sorcellerie ou corruption de messagers, si le contenu en était bien adapté à ce qu'elle disait, chose que le Chevalier ne pouvait savoir, lui... Belle façon de se présenter sous son meilleur jour lors de son arrivée en Limousin que cela, dans tous les cas. S'il n'en était que de l'avis de Stannis à ce sujet, il la reverrait bientôt, au tribunal, soit pour un motif de sorcellerie soit pour avoir pris connaissance parfaitement illégalement de la correspondance privée du Comte, et l'exposer ainsi si fièrement... Ce qui impliquait une falsification, puisqu'elle avait alors du s'arranger pour reproduire le sceau de l'ordre sur la missive... Restait à espérer que le Comte ne laisserait pas passer sans rien dire pareil outrage.

EStoile arrivée en limousin avec Nennya son amie se présenta à son tour en espérant que la révérence qu'elle avait maintes et maintes fois répétée , ne la fisse pas s'affalée à terre comme une gueuse qui ne saurait la faire ...

Que nennie , sitôt cette pensée effleura-t-elle la reflexion d'EStoile qu'un chat noir passa devant ses yeux ...
Celui-ci , elle le sentit de suite était de bonne augure , la diaconesse s'y connaissait en animalerie de race féline car son père le druide-mage EsQuaLyBur lui en avait tant parlé .

EStoile attendit que l'homme appelé Sepa et ami de Nennya en eut fini, aussi elle se lança :

Permettez vostre Grâce que je me présente à mon tour :
EStoile d'EsQuaLyBur, Diaconesse de Bayeux en Normandie , mais aussi Templière d'Aristote.

Elle réussit à faire une révérence convenable qui ne la fit pas fléchir et perdre de sa superbe... que ne fallait-il pas faire pour qu'un comte compte sur vous sans vous raconter des contes à dormir debout une nuit de pleine lune.

Trokinas a écrit:: Le Comte regarda la Barrique s'agiter dans son coin, comme à son accoutumé.

Sieur La Barrique, les dossiers sont en ce moment à l'étude. Ces trois personnes, n'ont pas de dossiers qui peuvent être rapprochés du texte en question. Donc vous avez votre réponse.

Avant que la Barrique ne puisse répondre, des personnes entrèrent successivement.

Le Comte salua l'envoyé de l'Hotel Dieu.

Vicomtesse, je me permets donc de vous souhaiter la bienvenue en ce lieu. Sieur Sepa, ravi de faire votre connaissance.

Puis deux hommes entrèrent, et portaient une missive avec un sceau. La Vicomtesse conseilla immédiatement, avant que Trokinas ne put prendre connaissance du papier. Stannis entra sur ces entrefaits, et il avait se tête des mauvais jours... quoiqu'il n'y ait pas forcément de bons jours pour lui visiblement.

Le Comte se leva alors, de même que son sourcil, prit la missive et la lut. Il reporta alors son attention sur la Vicomtesse.

Dites moi, Vicomtesse. Comment se fait-il que vous ayez connaissance de cette missive? Je trouve vos conseils fort déplacés, cette missive est privée, donc j'aimerais savoir par quel miracle vous en connaissez le Contenu?

Ton calme, posé, mais ferme, tel était la position du Comte.

Nennya a écrit:: Nennya se releva dans sa révérence, une réponse comtale donnait un beau sourire à la Blackney, le chat noir passait par là.

-Miracle non, certainement pas, ou bien c'est que Saint Michel s'est penché sur mon cas.

Ah là là les bruits ca couraient plus vite que les missives ou même les chats ou d'autres bêtes.

-La missive ne parle pas avec son magnifique sceau jaune, bien que le sceau rouge va parfaitement à une correspondance privée, mais quand le héraut a annoncé la provenance de la lettre, je ne pense pas qu'il faut être éclairé pour en savoir quelques contenus.

Vu le mauvais oeil de la bête à corne à côté, cela n'annoncait rien de bon...Mais elle n'était pas là pour ça, juste pour aider, voilà qu'on la prétendait devin.

-Vous avez tous mes respects Vostre Grandeur.

Trokinas a écrit:: [hrp]HRP : Suite à un échange de MP, nous avons convenu qu'il s'agissait d'un malentendu HRP, fin de l'affaire donc [/hrp]

Bien Vicomtesse, je vous crois, vous avez des lumières bien efficaces alors. J'espère que cette clairvoyance va pouvoir être mise au service du Limousin dans le cadre de la résolution de la crise qu'il traverse. Je répondrai à cette missive, en privé (petit sourire ironique). Maintenant, je suis disposé à vous écouter pour que nous puissions progresser dans la résolution du fléau qui nous touche.

Nennya a écrit:

Nennya s'inclina devant sa Grâce Trokinas. Diplomatiquement parlant, elle aurait pu s'entretenir avec le Chancellier mais elle n'osa pas.

La Blackney déplia la charte de l'Hôtel Dieu.

-Vostre Grâce, c'est terre à terre je vous le conçois mais cela sera utile à la compréhension de mon rôle ici. Veuillez me pardonner ce monologue.

Nennya s'éclaircit la voix pour plus de clarté:

Citation :: V. Charte de fonctionnement de l'Hôtel-Dieu

V.1. De l'Institution

§1. L'Hôtel-Dieu est une dépendance de la Maison Ecclésiastique du Roy et est par conséquent placé sous l'autorité du Grand Aumônier de France.
§2. Est instauré le premier établissement gracieux de l'Hôtel-Dieu à Paris, à proximité de la Cathédrale Notre-Dame. Des Annexes et dépendances pourront être crées dans certaines régions rattachées (Antenne de l'Hotel-Dieu, Orphelinat, léproserie, couvent, Hospice, etc.)
§5. Le Droit d’Asile est automatiquement accorder dans l’enceinte des bâtiments où réside l’Hôtel-Dieu pour toute personne malade, mourante ou affecté d'humeurs malignes. Il appartient au Recteur qui en réfère au Grand Aumônier d'accorder ou non ce droit d'asile, lequel est soumis à restriction.
§6. Le Droit d'Asile ne peut être accordé que si le demandeur se trouve In Gratebus dans la province où l'Hotel-Dieu possède un établissement, ou pour le cas de Paris si le demandeur est un notable de notoriété publique avec l'accord préalable Res Parendo du Grand Aumônier de France.

Nennya s'arrêta un instant pour commenter:

-Vostre Grâce, c'est pour cela que je suis actuellement sur les terres de la Grillère, mon rôle est d'examiner, juger si le cas est sérieux puis aviser si c'est positif.

Reprenant la lecture de quelques lignes.

Citation :: V.2. Des Charges

§3. Le Recteur peut à tout moment, avec l'accord des pouvoirs locaux et du Grand Aumônier de France, établir un établissement Hospitalier à proximité d'une zone de conflit ou dans toute autre lieux en cas de paix avec l'accord du pouvoir local.
§4. L'Hotel-Dieu se voit confier pour mission de promouvoir, coordonner et diffuser la médecine au sein du Royaume de France, en constituant le lien entre les ordres Royaux, l'OST Royal, le Domaine Royal et les provinces ayant prêté allégeance au Roy.
§5. L'Hôtel-Dieu se voit confier la mission de la préservation des sujets de sa majesté et donnera, en ce sens, des avis dans le domaine médicinal (Quarantaine d'une ville, destruction de bétails contaminés ou de bâtiments, etc.) afin que la Couronne de France puisse agir dans le mieux de ses possibilités.

V.4. Des Devoirs

§1. Le personnel de l'Hôtel-Dieu prêtera serment d'agir avec neutralité et de venir en aide à tous ceux qui se présenteront.
§2. Le personnel arborera la bannière de l’Hôtel-Dieu afin que tous puisse les reconnaître en toute circonstance.
§3. Le personnel maintiendra une attitude de réserve afin d’accomplir au mieux ses charges religieuses et médicales.
§4. Les détachements royaux veilleront au bon ordre au sein des établissement de l’Hôtel-Dieu.

Fermant le parchemin avec grâce, elle s'adressa correctement et au vue de tous au Comte:

-Comme je vous l'ai dit, c'est plutôt terre à terre, mais cela me permet de définir mon rôle.En accord avec les pouvoirs locaux, donc vous même, et également, en accord avec les Ordres Royaux si mes missives ont des réponses.Pour le moment, les Dames Blanches ont répondu, je patiente pour le Saint Esprit.

Ou était Caturix le diplomate en ces temps troublés?Elle aurait aimé qu'il voit combien Croc son chien cadeau avait pu grandir.

-Mais je n'ai pas fait tout ce chemin que pour le fléau qui vous touche, si je puis me permettre, le Duché de Normandie vous présente tous ses respects Vostre Grâce.

Il était bon aussi qu'elle présente son jolie minois de diplomate.

Nennya a écrit:

[Quelques jours plus tard]

Quelques missives de sa Normandie redonnèrent du courage. Alcalnn, son tendre chevalier.

Citation :: Mon aimée,

J'ai moi aussi ouïe la nouvelle comme quoi Muad avait été enlevé. Je n'en sais guère plus. Tu te doutes que j'ai autre chose à penser, mais je prierai pour lui.

Je suis heureux et à la fois inquiet de te savoir arrivé. Tu entres peut être dans un guêpier que tu ne soupçonnes même pas.

Je t'aime, tu me manques,
Bien à toi,
A.

De quel guêpier parlait-il?La peste, elle ne savait pas si elle y survivrait...Point de nouvelles de Muad, tout comme elle avait écrit à Son Altesse Armoria, elle continuait à prier ensemble. Nennya avait sa préférence pour l'Archange Michel...quoi de plus normal pour la Vicomtesse du Mont Saint Michel. Que faisait Hervald avec son père?Et Lodania comment allait elle?Lyra?Joel?Patsy?Kali?Bubu?Moultes questions sur la vie quotidienne, qui pourrait paraître sans importance pour certains mais qui en avait une pour elle.

Une missive lui avait annoncé qu'elle était devenue Vice Chambellan de Normandie...Nennya avait refusé le poste de Chambellan n'étant pas en Normandie, et surtout préférant donner sa chance à Timonstre, belle dame qu'elle appréciait tant. Elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur la Blackney pour superviser le Domaine d'Evreux.

Trêve de plaisanterie...Nennya ne se levait pas ce matin là pour s'inquiéter de la vie normande, mais bien des malades, enfin des morts.

Tappant à la porte d'Estoile, elle dit d'une voix miéleuse:

-On a du travail si je puis dire...

Recevoir peut être quelques malades qui viendraient se présenter, mais surtout brûler les corps.
Estoile sortit de sa chambre. Nennya dit les mains sur les hanches:

-On doit se préparer.

Souriante pour la ménager, elles prirent la direction du logis.

--Leon_Taillis a écrit:: Je traînais dans la ville, ma donzelle voulait que je sorte de la ferme car soit disant "j'étais un ragoutant époux"...ah les femmes, même après les avoir troussé, elle continuait à se plaindre.
Quelques chaleurs me prirent lors de mon périple, en arrivant sur les lieux, je me disais que c'était surement mes envies de femme qui faisait cela. Bon bon qu'avait elle dit la pugnasse femme?Ah oui du pain...tiens tiens une affiche sur la place, apparemment une catin proposait de soigner. Je voulais bien qu'elle me soigne si elle était mignone la bougresse, surement une nobliarde.
La ferme ou j'habitais n'était pas loin des terres ou elle se trouvait, le chemin serait vite fait, puis j'avais de la fièvre...

J'essuyais mon front au fur et à mesure du périple.
Les grilles du château, je me jeta dessus et dit d'une voix nasillarde:

-Ehhhhhhhhhhhhhh ohhhhhhhhhhhh, ya quelqu'un ici qui soigne?

M'accrochant aux portes, j'attendais que la femme sorte.

--Riffraff a écrit:: Riff Raff entendu du bruit à la grille. Des cris et des appels. Surement pas une invitée du vicomte, celle ci avait la décence de ne crier qu'une fois à l'intérieur, pas devant ses fenêtres.

C'etait un homme, visblement malade, mais assez en forme pour venir l'importuner.

Il fit sonner le carillon pour avertir ses dames, et vint ouvrir la grille, evitant tout contact avec le pestiféré.

Nennya a écrit:: Nennya se péparait en compagnie de la diaconesse de Bayeux, quand sa tête sonna.Alors ça ce n'était vraiment pas normal comme symptôme de la maladie, une tête ne sonnait pas?Surtout quand ce son ressemblait à celui d'un carillon...Le Limousin l'avait rendu folle, et dire qu'elle avait reçu une missive de son ami Camisard, qui lui disait agréablement qu'il priait pour sa bonne santé...il n'avait pas du assez prier!

Les dernières missives étaient encourageantes pourtant, les Ordres Royaux coopéraient avec entrain et bonté, sauf la Licorne mais cela n'était pas une nouveauté de premier ordre, cela alimenterait leur réputation, dommage, pourtant, Guillaume de Jeneffe était un grand chevalier, un homme juste et bon, qui arborait l'âme d'un vrai combattant, aux vertus pures.

Bon revenons à cette sonnerie dans sa tête, Estoile agitait ses bras dans tous les sens, avait-elle abusé du calva?Elle montrait la porte en enfilant son vêtement, ben quoi la porte?Ahhhhhhhh iluminare dans la tête de la Blackney, on sonnait le carillon pour prévenir de l'arrivée d'un pestiféré, pfiouuu, grand soulagement pour la Mont Saint Michmich.

Nennya fit signe à sa compagne qu'elle allait sortir, et qu'elle pouvait finir de s'habiller. Voyant Riff Raff avec le carillon, elle eut un sourire.
L'homme était assez peu habillé, et surtout ce qu'il la frappait le plus, c'est la transpiration qui perlait à grosses gouttes sur son front, pas bon ça. Ayant lu les chroniques d'Orvieto, la mal similaire qui avait sévis en Italie, elle put déjà mettre des mots sur les symptômes apparents.Elle se souvint de cette phrase:"la mortalité et l'épouvante des gens étaient si grandes qu'ils mourraient subitement". Les termes italiens étaient clairs...l'épouvante.

Visage impassible de circonstance, elle l'observa et lui fit signe d'approcher.

-Je suis Nennya, vous aviez besoin d'un médecin à ce qu'on me dit, mais surtout à ce que je peux déjà voir.

Si il suintait du sang, là...humm, nous verrons bien.

-Vous venez je vais vous examiner.

[REPONSE DU COMTE A DAME NENNYA QUAND ELLE EXPLIQUE LE POURQUOI DE SA VENUE --- LE COMTE C'EST TROKINAS ]

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Trokinas a écrit:: Le Comte, écouta attentivement les différents rappels des textes statutaires de l'Hôtel Dieu.

Vicomtesse, merci à vous pour ces rappels, vous les estimez nécessaire, alors je les ai écoutés. Maintenant, dites moi quelle est votre analyse de la situation et ce que vous proposez en clair. Et en passant, le Limousin est un Comté, pas un Duché, je suis donc un Comte, mon titre est donc "Votre Grandeur" et non "Votre Grace". Chacun son rappel, vous voyez. Et je suis heureux de savoir que la Normandie me salue, je vous serais gré de faire passer mes salutations respectueuses également.

Puis un soldat entra et fit un signe au Comte. Celui-ci lui ordonna donc d'approcher. Puis une fois que le garde eut chuchoté l'objet de sa requète, le Comte lui répondit.

Bien, dites lui que je la recevrai dès cet entretien terminé.

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Nennya a écrit:: La Blackney rougit à la remarque sur le titre, effectivement, elle devait relire attentivement le protocole. Bien étrange situation, devait elle y voir animosité.

-Merci Vostre Grandeur, c'est un rappel fort utile que celui ci, et je vous prie de m'excuser de ma méprise concernant l'appelation donnée. Et transmettrait au Duché de Normandie vos salutations.
Concrètement, l'hopital du Limousin semble surchargé, il faudrait donc ouvrir, si je puis dire, plusieurs annexes. Concernant les villes frontalières, je pense qu'il faut établir des locaux pouvant contrôler les voyageurs entrants.

En outre, je vais faire une affiche pour rappeler les règles d'hygiène, et les conseils que l'Hôtel Dieu peut donner en matière médicale, si il est possible de la diffuser?

J'ai pu contacter l'ordre des Dames Blanches, du Saint Esprit, et de Saint Jean de Jérusalem, concernant le Saint Esprit, un seul représentant est actuellement en terres limousines, un déplacement devrait se faire. Pour l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem, ils envoient, avec bienveillance, des hommes pour vous soutenir.

Une rapide coordination de ceux ci permettront donc au plus vite d'enrayer le fléau. En outre, une annexe de l'Hôtel Dieu est installée au château de la Grillère. Celle ci, permet de brûler les cadavres, et me permet si les limousins le veulent de les examiner. Bien sûr, si vous me le permettait, je ferais un rapide tour de toutes les installations dans chacunes des villes limousines Vostre Grandeur.Le plus important, il me semble est de s'unir. Le caractère foudroyant de la maladie ne doit pas être négligé.

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Trokinas a écrit:: Vicomtesse,

Merci de votre bilan, je vois que vous n'avez pas attendu. Je vois que vous maitrisez votre sujet, et nul doute que votre aide nous sera précieuse. Dites moi quelles sont les ressources dont vous avez besoin, je verrai ce que je peux faire pour que vous les ayez.

Nennya a écrit:: Nennya inclina la tête devant les paroles du Comte du Limousin.

-Vostre Grandeur, si vous le voulez bien, j'ai besoin d'hommes, ou de bonne volonté pour m'aider à brûler les cadavres au domaine de la Grillère. Je n'ai que Dames Estoile pour m'aider dans cette tâche.
Et si vous le voulez également, j'aurais besoin que l'affiche que je prépare soit diffusée au plus vite.

La Blackney se tut, regardant Sepa et Estoile d'un coin d'oeil.

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Estoile en réponse au clin d'oeil de la Blacney lui décrocha un sourire de conivence bien entendue sur la situation présente .

Estoile n'ayant pas son mot à dire dans cette conversation se tût et puis que dire d'autre ???

Le Comte Trokinas ne l'avait même pas saluée malgré sa révérence réussie ; elle ne voyait pas pourquoi elle s'adresserait à lui d'une quelconque façon ... il avait aussi fait remarqué qu'une différence existait entre l'apellation de "Vostre Grandeur ou de Sa Grace" selon qu'il s'agissait d'un duché ou un comté et là Estoile avait agit au mieux n'étant pas très habituée à ce genre de convenances politico-régionalo-étrangères.

Elle attendit alors patiemment la suite des évènements.

Trokinas a écrit:: Vicomtesse, je serai ravi de vous fournir quelques hommes mais néanmoins volontaires dans votre tache. Cependant, il est évident que nous ne pourrons pas vous en fournir beaucoup, afin de limiter les déplacements, comme vous l'aviez suggéré. Par contre, concernant la missive, aucun souci, faites la moi parvenir par missive privée (petit sourire ironique) et je la diffuserai .

Nennya a écrit:: Nennya se plia devant le Comte, et s'exprima avec une petite voix:

-Vostre Grandeur, je vous remercie, je vous ferais parvenir une missive privée.

Puis ajoutant avec le sourire:

-C'est un grand honneur d'avoir été reçu par vous et je vous remercie chaleureusement de m'avoir accordé du temps.

Elle fit une révérence gracieuse.

Trokinas a écrit:: Le Comte salua avec élegance.

Merci à vous, Vicomtesse, et au revoir, passez une bonne journée, de même que vous Dame Estoile.

Puis se tournant vers le garde :

Faites entrer Dame Sofja.

EStoile aurait aimé lui répondre que "bien l'boujou-bonsoir-boujoir m'Sire le Comte , on a MEME pas eu à boire , ni les p'tits gateaux à la canelle mais c'est pô grave " ... Aussi , se ravisant que ce n'était ni le moment ni l'endroit pour dire cela ; elle ravala ces paroles de peste maligne et ajouta alors :

Merci de nous avoir reçu vostre Grandeur , j'ai le souhait que vous passiez de même une excellente journée !

Et après avoir fait une révérence et s'être ainsi inclinée devant lui , elle se retira en reculant en arrière par petits pas chassés afin de ne pas lui tourner le dos.

[... AU CHATEAU DE LA GRILLÉE ET ALENTOURS ... ]

--Riffraff a écrit:: Riff Raff entendu du bruit à la grille. Des cris et des appels. Surement pas une invitée du vicomte, celle ci avait la décence de ne crier qu'une fois à l'intérieur, pas devant ses fenêtres.

C'était un homme, visiblement malade, mais assez en forme pour venir l'importuner.
Il fit sonner le carillon pour avertir ses dames, et vint ouvrir la grille, evitant tout contact avec le pestiféré.

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[size=14]Nennya se préparait en compagnie de la diaconesse de Bayeux, quand sa tête sonna. Alors ça ce n'était vraiment pas normal comme symptôme de la maladie, une tête ne sonnait pas ?... Surtout quand ce son ressemblait à celui d'un carillon...Le Limousin l'avait rendu folle, et dire qu'elle avait reçu une missive de son ami Camisard, qui lui disait agréablement qu'il priait pour sa bonne santé...il n'avait pas du assez prier!

Les dernières missives étaient encourageantes pourtant, les Ordres Royaux coopéraient avec entrain et bonté, sauf la Licorne mais cela n'était pas une nouveauté de premier ordre, cela alimenterait leur réputation, dommage, pourtant, Guillaume de Jeneffe était un grand chevalier, un homme juste et bon, qui arborait l'âme d'un vrai combattant, aux vertus pures.

Bon revenons à cette sonnerie dans sa tête, Estoile agitait ses bras dans tous les sens, avait-elle abusé du calva?Elle montrait la porte en enfilant son vêtement, ben quoi la porte?Ahhhhhhhh iluminare dans la tête de la Blackney, on sonnait le carillon pour prévenir de l'arrivée d'un pestiféré, pfiouuu, grand soulagement pour la Mont Saint Michmich.

Nennya fit signe à sa compagne qu'elle allait sortir, et qu'elle pouvait finir de s'habiller. Voyant Riff Raff avec le carillon, elle eut un sourire.
L'homme était assez peu habillé, et surtout ce qu'il la frappait le plus, c'est la transpiration qui perlait à grosses gouttes sur son front, pas bon ça. Ayant lu les chroniques d'Orvieto, la mal similaire qui avait sévis en Italie, elle put déjà mettre des mots sur les symptômes apparents.Elle se souvint de cette phrase:"la mortalité et l'épouvante des gens étaient si grandes qu'ils mourraient subitement". Les termes italiens étaient clairs...l'épouvante.

Visage impassible de circonstance, elle l'observa et lui fit signe d'approcher.

-Je suis Nennya, vous aviez besoin d'un médecin à ce qu'on me dit, mais surtout à ce que je peux déjà voir.

Si il suintait du sang, là...humm, nous verrons bien.

-Vous venez je vais vous examiner.

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Riff raff apporta au passage une nouvelle missive.

Citation:

Chére Nennya,

J'ai lu attentivement la liste des personnes que vous m'avez transmise. Tout les gens que j'ai lu sont des gens bien, tout ordre confondu. Pour la Licorne, Nith, je ne le connais pas, ni en bien ni en mal, je n'ai donc pas d'avis. Pour Cerridwen, c'est une rousse au caractére de feu, mais une excellente soignante, si vous pouvez l'intégrer, vous y gagnerez.

Pour les deux autres, ne gaspillez pas un temps précieux pour les malades, ils ne viennent que dans le but de dorer leur images pour une campagne locale ou pour se donner une importance à travers des titres, mais ils ne vous apporterons nul concours sauf si vous vous abaissez à les grandir, mais le jeu n'en vaut pas la chandelle. Concentrez vous sur l'essentiel, l'action.

Je suis ravis que le comté collabore enfin, je suis de loin, mais je suis, et lis attentivement tout vos courriers,

trés affectueusement;

D.C.

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Je m'étala sur les grilles, un homme vint me faire entrer en se reculant de plus belle, une jeune femme sortit. Plutôt mignonne la nobliarde, une belle brune. Il s'approcha, la démarche vacillante.

-Bah j'passais por là et j'ai de la fièvr' m'dame.

Je voulais surtout voir à quoi ressemblé la propriété, savoir si on pouvait récolter quelques sous en chipant, mais le gars qui était à côté de moi, ne semblait pas très enclin à me laisser vagabonder. Fallait bien gagner sa croûte.
La m'dame me fit signe d'approcher, hummm j'en salivais d'avance...

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Le gars vient en sa direction, il semblait plutôt destabilisé, devait-elle se méfier?Une Blackney savait se défendre si il y avait le moindre danger, l'homme devait la prendre pour une petite femme hautaine, une nobliarde...il ne se doutait pas que celle ci avait fait deux guerres et de nombreux duels bien masculins. Puis il y avait Sepa non loin de là...d'ailleurs ou était le garde des Blackney?

Riff Raff lui remis un plis, que Nennya lut avec attention, elle leva un sourcil...baste!L'essentiel pour la Rectrice était de soigner au mieux.Elle ferait cette mission jusqu'au bout. Remerciant Riff Raff, elle se reconcentra vers l'homme.
Elle ne s'approcha de trop, il transpirait à grosses gouttes.

-Enchantée.dit-elle poliement.

Céans, elle l'amena vers la salle des soins, Estoile la rejoindrait surement, il y avait encore des corps...à brûler, et ayant eu les consignes elle savait quoi faire.
Elle ne ferma pas la porte et lui indiqua une chaise en bois.

-Puis je vous examiner?

Elle restait sur ses gardes, le gueu regardait un peu partout dans la pièce...
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Sepa avait été réveiller par un carillon.Mal de crane au réveil,il n'avait pas très bien dormi en plus.Entre prendre les nouvelles à l'armée et protéger Nennya,ce rôle lui tenait énormément à cœur.Il la voyait déjà que très peu,il ne pouvait pas laisser passer l'occasion d'être à ses cotés.Enfin fini de rêvasser,il sortit de son lit et se prépara,le coup de carillon devait signaler un soucis donc il devait être au plus vite près de sa sœur.

Enfin prêt,il alla en direction de la salle de soin de Nennya,il ne courait pas mais il marchait très vite pour être à ses cotés.Il vit enfin la salle des soins,il était surpris,la porte était ouverte.Il courut pour voir ce qui s'était pas,ce n'était pas normal pour lui.Il entra dans la salle et s'arrêta au pas de la porte,il y vit sa sœur qui allait examiner un homme.

Bonjour Sœur Nennya,désolé de mon retard,il n'y a pas de problème?

Enfin il se sentit bête,il y avait un problème,c'était la peste.Enfin trop tard,c'était dit,il attendait juste la réponse et ce qu'il avait à faire.Il regardait l'homme et était prêt à réagir au moindre faux mouvements de celui ci
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Nennya allait soulever la chaisne du gueu quand une silhouette endormie se présenta au pas de la porte, il demanda si tout allait bien...elle jeta furtivement un oeil sur le torse de l'homme, un problème si si, ce monsieur devant lui qui bavait presque avait la peste au vu des ganglions près des aisselles, juste à proximité se trouvait une tâche violacée...La Blackney releva la tête pour dire à son frère:

-Point de mal, peux tu rester à proximité de la porte mon frère.

La jeune femme ne pensait pas être aussi rapidement face à face avec le fléau qui touchait le Limousin, elle avait besoin du Garde des Blackney pour vérouiller la porte, comment faire devant pareil cas, l'homme allait mourir vu l'étendue des lésions, sa transpiration indiquait de la fièvre. Sans point paniquer, cela aurait été indigne, elle s'installa en face de l'homme et respira tranquilement, elle devait lui indiquer l'hopital du Limousin, serait-il de bonne volonté?
Prononcé le mot "mort" serait fatal, prier était son seul salut, il la regardait d'un mauvais oeil, elle le sentait méfiant, hostile, Nennya, s'installa sur une chaise en bois, jambe croisée demanda poliement:

-Avez-vous des nausées?Puis-je palper?dit-elle en indiquant les ganglions

Comment soulager le mal, car là était bien la situation, il fallait soulager plus que de guérir, en priant bien sur, en l'aidant du mieux qu'elle pouvait.

Elle se sentit mal à l'aise face à cet homme, son regard, la situation...elle qui voulait aider les sujets du Roi, qui avait sans arrêts le nez dans ses parchemins à étudier, que devait-elle faire maintenant en action...défaut maintes fois répété, mais la réalité la rattrapait à grand galop.
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Comme convenu avec Nennya , EStoile sortit des appartements privés du château de la Grillère et se rendit au hameau plus loin vers une grange amménagée spécialement où étaient entreposés les corps . Il lui revenait la tache de bruler les corps des pestiférés et ce n’était pas une mince affaire.

Toute habillée de vêtements cousus de cuir épais ; s’étant préalablement vinaigrée la peau , elle portait aussi sur le visage un masque fabriqué de chiffes trempées dans du vinaigre dit des quatre voleurs et composés d’alcool et de plantes spécifiques …( vinaigre blanc, absinthe, genièvre, marjolaine, sauge, clou de girofle, romarin et camphre).

Elle était méconaissable , et intérieurement très effrayée .
par où commencer pensa-t-elle … la prière étant salvatrice et protectrice , elle s’y mit ardement et pria tout le temps de ses actions .

Heureusement, elle n’était pas seule, quelques bonnes âmes dévouées et déjà présentes sauraient l’aider si besoin. Tout du moins c’est ce qu’elle espérait.

OHHHHHHHHHhhhhhhhh , là-bas , faut activer le feu là , faut que çà brule plus dur que . y’a pas une minute à perdre , aidez moi, mettons les cadavres à brûler et vite ..... !!!

Elle en devenait bête à crier comme ça … la peur sans doute … mais que dire d’autre, les mots ne servant plus à rien maintenant que la mal avait parcouru son irrévocable chemin vers la mort accueillant au final le destin de chacun d’eux ici.

Des chariottes entières d'Hommes, de femmes masi ausi d'enfants et de nourrissons arrivaient chargées , empilés à la va vite les uns sur les autres et ce dans tous les sens , tête-bêche la pluspart du temps ... non ce n'était pas beau à voir ... était-cela l'apocalyspe ... now ???

Les pauvres, une vision d’horreur que de porter ses yeux sur ceux qui n’avait pas demandé ça à leur vie faite déjà de beaucoup de misères pour certains .
Cela se voyait au vêtements qu’ils portaient encore ; mais le fléau ne faisant pas de détails des titres et autres dénominations , ils se trouvait aussi des pestiférés de haut rang ; un bon mélange en somme, pourquoi y aurait-il des différences puisque pour Dieu tout un chacun avait la même grandeur d’âme , ce que peu d’hommes et de femmes comprenaient ici bas ?

Et cette odeur de putréfaction qui se dégageait partout dans l’air ambiant, bien que le vinaigre sente presque bon? on ne pouvait QUE renifler cette puanteur qui se dégageait des corps infectés de pus jaunes-verdâtre- noir et même très, très noir.

Ca leurs sortait par tous les oriffices , la bouche , les yeux , les oreilles … leurs visages complètement déconfis par les ravages de cette maladie faisaient d’eux , des êtres comme venus d’un autre monde … EStoile n’avait jamais vu cela et elle s’en souviendrait sa vie durant.

Mais mon Dieu pourquoi cela , pensa t-elle … aidez moi je vous prie à leur rendre une fin respectable malgré ce qu’il m’en coûte d’agir à mauvais escient … surtout ne pas colporter cela plus loin , ils sont si nombreux à demander leur laisser passer pour là-haut que vous aussi êtes débordé , j’imagine !!!

EStoile se pencha vers un corps d’enfant, elle le poussa d’un bâton pour le retourner et là … elle se recula pas à dix mettre mais presque car une giclée de pus et de gaz s’échappait de celui-ci…. Il fallait donc agir vite et ne plus faire de sentiments même pour les enfants.

IL lui en coûtait beaucoup de devoir calciner tous ces corps, les herbes prévues pour désinfecter l’ensemble du désastre n’étaient pas suffisantes à empêcher de ressentir toute ces nauséabondes odeurs qui se dégageaient de la calcination nécessaire pour endiguer la prolifération de la maladie .

Aussi , elle pria et n’avait de cesse de le faire devant cette tâche si difficile de redonner à ce semblable un dignité humaine avant de s’en aller pour toujours rejoindre Aristote, Christos et le Très-Haut vers le plus haut des cieux.

Voyage en Limousin - -- et ensuite Chez Dame Nennya Blackney - Vicomtesse du Mont Saint Michel - Bancglw3lc7

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Je la regardais, son odeur...normal que j'ai de la fièvre.Un costaud se pointa à la porte, je gardais mon calme.
Nausées...oui je vomissais souvent quoi, mais c'est la bière qui faisait cela paraît-il.Elle fixait son torse, d'un oeil plutôt noir, bah quoi elle avait jamais d'homme à demi nu la pucelle?

-J'vomis tous les soirs ma p'tite.Ah dame vou p'vez palper tou c'que vous voulezdis-je avec un sourire.

La femme s'approcha de mes plaies...drôle de trucs qui apparaissaient sur mon corps, mais bon vu ou je trainais c'était peut être normal. Elle pris une fiole et s'en enduit les mains.
A son contact, mon visage se crispa, non pas de plaisir, mais d'une douleur, d'une gêne.
Je me levais d'un coup et la repoussa. Puis quoi encore.

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Sepa était toujours au pas de la porte.L'homme lui semblait bien bizarre,il était rentré un peu plus dans la pièce.Il plaça sa main sur la poignée de son épée prêt à dégainer.Il se demandait quel genre d'examen qu'il demandait.On pensait presque qu'il préférait profiter du moment que de penser à l'éventuel maladie qu'il pouvait avoir.Lors qu'il entendit que Nennya pouvait examiner n'importe quelle partie de son corps,il sortit un peu de ses gonds

Eh calme tes paroles,elle est médecin,c'est pas une fille de joie.

Il rentra plus dans la salle,toute façon,il entendrait des bruits de pas claqué sur le sol.Sa sœur commençait déjà à appliquer un produit pour pouvoir examiner le corps de l'inconnu.Celui ci fit une grimace de douleur et repoussa Nennya,ni une,ni deux,le garde du corps sortit son épée et alla la placer sous la gorge du malade

Bouge d'un pas et je t'égorge.Sœurette,rien de cassé?
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Le château se dessinait au loin, avançant au pas dans l'allée bordée d'arbres, fred avait fait au plus vite afin de rejoindre Dame Nennya.
L'endroit était calme, apaisant, respirant une grande bouffée d'air, il soupirant avec soulagement.
Un petit moment de répit, de repos, car il savait que de lourdes tâches les attendaient.
Nous y sommes!!, fred stoppa son cheval et mit pieds à terre.
Une petite caresse à son vieil ami fidèle et prenant ses rennes, il se dirigea vers les grilles de l'entrée.
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Duce et Auspice

Nennya avait entrepris de voir si il y avait cette sensation de liquide sous la grosseur, l'homme grimaça, se leva, et la repoussa. La jeune femme recula de quelques pas, silhouette vacillante.
Sepa, non supris par la situation se précipita pour la défendre, elle lui fit signe d'un geste de la main, de baisser la garde.

-Tout va pour le mieux petit frère.Merci de ton aide

Elle fit un clin d'oeil au garde des Blackney pour le rassurer.La jeune mère respirait doucement, elle avoua que sa réaction la surpris, reprenant son calme, son sourire charmeur repris le dessus, elle ne devait pas l'effrayer.
Plongeant ses yeux noisettes dans ceux de son interlocuteur, elle dit doucement:

-Monsieur, votre état est grave, je dois vous emmener au plus vite à l'hôpital du Limousin. Je vous en conjure, écoutez ma modeste parole.

Elle devait le convaincre de le suivre et cela par bien des arguments:

-Je vous accompagnerais jusqu'en ces lieux, vous serez en sécurité. Avez vous de la famille?

Il fallait aussi examiner l'ensemble familial pour connaître l'étendue des dégats. Un carillon sonna, dans sa tête encore?Quelqu'un était aux portes du domaine, elle avait demandé de l'aide à Messire Fred45 qui avait accepté courtoisement, ce devait être lui.
Nennya devait faire vite, quitter les lieux, emporter ce don elle avait besoin et l'emmener. Estoile, et Sepa les accompagneraient.
Reprenant ses esprits, elle lui dit:

-Acceptez mon offre.
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Je fus sous le point de me faire trancher la gorge par ce batard qui se tenait à la porte. Mais la nobliarde lui fit raviser son geste, j'aurais du lui trancher la gorge quand j'en avais eu l'occasion.
Etat grave?Ce n'était qu'une simple chaleur...mais la voix de la femme me toucha, et si j'avais réellement un problème, on disait qu'il courrait de drôles de parasites.

-Famille ben vi m'a f''emme.

Qu'allait elle me faire à l'hopital?Me faire enfermer car j'étais un gueu?Elle semblait de bonne volonté et aurait pu me chasser sans ménagement.
Je consentis à sa proposition...mais ma gueuse ne serait pas de cet avis.

-Vou' prendrez en rout'e ma f'emelle?dit-il innocemment.

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Il s'avoua vaincu et malade, Nennya pouvait l'emmener au plus vite à l'hôpital du Limousin. Elle pris ses dispositions, s'agitant dans tous les sens. Posant la main sur l'épaule de son frère, elle dit:

-Veux-tu nous accompagner mon frère?

Elle ne pris pas le temps d'entendre sa réponse, mais son gentil frère était toujours là pour lui, elle savait qu'elle pouvait compter sur lui.
Elle pris son manteau pour filer au dehors, une fumée acre se propageait, une odeur de mort mais aussi d'herbes aromatiques, la chair brûlée était nauséabonde, la jeune femme se couvrit à moitié le visage.
Voyant son amie, elle lui fit signe, agitant sa main pour capter son attention.

-Estoile, vient vite, on part.

Elle tourna les talons, espérant que celle-ci l'avait entendu distinctement. La Blackney accéléra le pas pour aller accueillir Messire Fred45. S'approchant, retirant un moment le linge de son visage:

-Messire, je suis si contente que vous ayez eu ma missive, j'ai besoin d'aide, et j'ai appris que vous étiez le filleul de mon frère Bulvaï, mais aussi celui de Kali, ma matrone et belle soeur de coeur.Je dois emmener un patient à l'hopital du Limousin, je vous suis reconnaissante de m'accompagner pour ce petit voyage.

Nennya inclina la tête.

-Accordez moi encore quelques minutes pour préparer mes affaires. Mais je vous en pris entrez.

Elle tendit le bras, espérant qu'il l'accepterait.
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Regardant par delà les grilles, fred aperçut une épaisse fumée monter vers le ciel.
Le vent tourna lui emmenant des odeurs de mort, des odeurs nauséabondes. Il reconnaissait cette odeur, elle lui collait à la peau depuis qu'il avait brûlé des corps, cela il ne pouvait l'oublier.
Encore des malheureux que l'on brûle, mais il n'y a que cette solution, même si elle est cruelle et pénible
Fred aperçut une personne se diriger vers lui, une femme se camouflant le visage d'un linge afin d'atténuer le fumet indélicat qui se répandait dans la campagne.
Surement Dame Nennya.

Elle arriva près de lui d'un pas rapide.
Messire, je suis si contente que vous ayez eu ma missive, j'ai besoin d'aide, et j'ai appris que vous étiez le filleul de mon frère Bulvaï, mais aussi celui de Kali, ma matrone et belle soeur de coeur.Je dois emmener un patient à l'hopital du Limousin, je vous suis reconnaissante de m'accompagner pour ce petit voyage.

Bonjour Dame Nennya, fred baissa la tête et salua avec respect. J'ai bien reçut votre missive, et j'ai fais prestement route pour vous rejoindre.
Fred fit un grand sourire
Excusez moi, mais vous avez bien dit être la sœur de mon ami et parrain Bulvaï. Vous connaissez Kali aussi.
Je n'arrive pas à y croire, comment aurais pus imaginer rencontrer la sœur de Bulvaï ici, dans de telles circonstances
Fred regarda dame Nennya, la sœur de son ami si cher, là devant lui.
Avez vous des nouvelles de lui, cela fait si longtemps que je ne l'ai pas vu, comment va.....
Fred s'interrompit.
Oh!! Excusez moi..., nous aurons je l'espère le temps de parler de votre frère plus tard, nous avons pour l'instant d'autres choses plus importantes à faire, et il vous reste encore des préparatifs pour le départ.
Dame Nennya l'invita à entrer, il accepta son bras et la suivit vers le château.
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Duce et Auspice

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<table cellSpacing=0 cellPadding=0 width="100%" border=0><tr><td colSpan=2>
</TD></TR>
<tr><td colSpan=2>IL lui pris le bras avec respect, en chemin, elle lui en dit plus sur les relations nouées avec la famille d'Austrasie. Lodania, la soeur de sang de Bulvaï était actuellement sa dame de compagnie et surement future vassale, Kali était une amie précieuse, une de ses amies qui accordent de l'importance à la famille, aux liens. Bulvaï, était son frère de coeur, ancien compagnon de punition, mais aussi son confident, son vassal, elle lui avait déjà dit qu'elle l'aimait de tout son coeur. Reprenant ses pensées, elle sourit malicieusement:

-Comme le Royaume est petit!J'ai parlé de vous à Kali dans la correspondance que j'entretiens avec elle, et je fus tellement surprise de savoir que vous étiez lié à eux. Je suis sa soeur de coeur, lié par des bêtises faites en commun, mais je suis aussi sa suzeraine, et c'est pour moi un ami précieux.

Les nouvelles...elle n'en avait pas eu depuis plus d'une semaine, Bulvaï lui manquait. Kali, au contraire, trouvait plaisir à correspondre avec elle, tout comme Lodania.

-Bulvaï est actuellement avec la garde royale, je pense que son voyage se passe au mieux.

Le conduisant céans au logis, elle demanda à ce qu'on prépare les affaires de Estoile et d'elle même, le temps pressé pour l'homme. La Blackney l'avait fait conduire jusqu'à sa demeure, elle lui laissait le temps de réaliser, de convaincre sa femme, espérant grandement que ceux ci n'auraient pas fuit devant le mal...l'homme était condamné au vu du mal foudroyant, mais peut être qu'il y avait encore une chance pour sa femme.
Un valet descendit les maigres affaires des deux normandes.
Le chemin ne devrait pas être long, mais elle fit demander poliement des vivres.
Relevant la tête, et une de ses longues mèches brune, elle sourit à Fred45:

-Bien, nous attendons encore Dame Estoile qui doit se laver, et nous y allons. Vous voulez boire quelque chose avant de partir?dit-elle aimablement.

Elle n'était pas maître dans ces lieux, mais cela n'empêchait pas la politesse.
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</TD></TR></TABLE>

» ¤¤¤ AU MONT SAINT MICHEL CHEZ LA FAMILLE DES BLACKNEYS ¤¤¤
» ¤¤¤ ÉGLISE SAINT MARTIAL ET SAINT PAUL A GUERET EN LIMOUSIN ¤¤¤
» 1ER SEPTEMBRE 1456 - A La Belle Estoile Constellée ou au 4 route d' Avranches chez EStoile d'EsQuaLyBur à Bayeux !
» ¤¤¤¤¤ VOYAGE VERS FECAMPS VIA HONFLEUR ET QUOTERA OU LE VENT POUSSERA ESTOILE ¤¤¤¤¤